Archive for the 'laiterie' Category

Pots de lait

Samedi, mars 28th, 2009

Un nouveau mémo sur le blog : les marques de pots de lait. Vous le trouverez en haut à droite (Marques pots de lait).

A partir de mes observations et de celles que l’on voudra bien me fournir, vous trouverez un essai de correspondance pour les lettres que l’on trouvait sur les pots de lait anciens (pots de 10 ou 20 litres).

Pots de lait

© collection privée

Cocorico…

Jeudi, mars 5th, 2009

Un petit cocorico qui fait toujours plaisir : mon site cité spontanément sur www.letyrosemiophile.com (voir info).

Je n’oublierais pas que ce site m’a aidé dans mes recherches de laiteries où j’ai pu déposer un avis de recherche qui m’a amené plusieurs renseignements pour l’historique des laiteries des Fermiers Réunis.

Ce site me sert toujours de référence quand je cherche une laiterie…

Ps: je suis toujours à la recherche de la localisation de la laiterie Maggi (beurrerie) à Fécamp (1908)…

Voyage en France (1906)

Lundi, février 16th, 2009

2 extraits de ” Voyage en France : la Brie ” d’Ardoin-Dumazet (1906), Berger-Levrault & Cie, éditeurs :

Le premier sur l’Almont de Vaux-le-Vicomte à Melun : “ Les beaux domaines manquent un peu d’ondes vives, sauf Vaux-le-Vicomte où le ru d’Ancoeur, appelé aussi Anqueuil ou Almont, avait été aménagé. Les eaux de ce ruisseau ont été engouffrées, sont revenues au jour, se sont perdues encore avant de renaître enfin à la lumière pour être captées à Vaux.

L’Anqueuil est l’humble naïade chantée par La Fontaine dans son élégie aux nymphes de Vaux.

Après avoir traversé le parc, il se creuse un joli ravin dans lequel Maincy dévale gentiment pour finir au bord du ru qui s’appellera désormais l’Almont. Ce petit val est charmant, aux Trois-Moulins surtout ; il semble inviter les peintres.

Plus bas, on devine l’approche d’une ville, des jardins maraichers bordent les deux rives de l’Almont, des constructions apparaissent, voici une caserne ; une tannerie et d’autres usines bordent le flot qui se souille. Sur la colline de hautes constructions s’étagent. Nous sommes à Melun. “

Le second sur le Montois et ses laiteries : ” De Maison-Rouge, une route inflexiblement droite se dirige sur Mons à travers le plateau frais et riant, grâce aux petits bois et aux rangées de peupliers. De ces groupes d’arbres s’élèvent beaucoup de chants d’oiseaux,les pinsons et les alouettes mettent la joie dans l’air et sur la glèbe. Les villages sont loin ; à peine une ou deux fermes.

A côté de celle de Gourtemont, une dépression humide possède des prairies très vertes ; on voit miroiter des mares. Ce pli est parcouru par le ru de la Vallée-Gobin ; ici nait l’Auxence, qui va se creuser le joli vallon de Donnemarie.
On se rapproche des centres habités, voici là-bas Sognolles-en-Montois ; plus près de la route, Cessoy, assis entre les arbres à la naissance d’un ravin parcouru par un ru. Le paysage s’agrandit, on découvre toute la Bassée, ou vallée de la petite Seine avec ses larges prairies et ses peupliers innombrables, au delà s’élèvent de petites collines derrière lesquelles coule l’Yonne. Dans l’axe de la route le sommet du clocher de Mons semble jalonner le passage.
En ce moment, les campagnes sont solitaires. Les champs, où les blés se moirent déjà sous la brise, où les betteraves font de longues lignes d’un vert tendre, n’ont pas besoin de la main du cultivateur ; la vie rurale se confine un peu à l’intérieur des fermes remplies de bétail, dont le lait est transporté aux laiteries ou à la gare. Nombreuses sont les voitures chargées de grands pots étamés, qui cahotent en entre-choquant les récipients sonores.
Le chemin borde le village de Cessoy, sans y pénétrer; les maisons se blottissent au fond de la combe, enveloppées de noyers à la grande ramure. Le versant opposé est tapissé de bois. ”

Le lait, la vache et le citadin (suite)

Mardi, janvier 20th, 2009

Je vous avais parlé de cet ouvrage de P.-O. Fanica sorti en novembre 2008. (http://blog.3moulins.net/?p=206)

Internet réserve parfois des surprises, on peut en consulter la plus grande partie sur Google Books ; il manque volontairement quelques pages. Même si rien ne vaut la version papier, la mise en ligne présente des avantages, comme la recherche dans le texte…

Je l’ai pourtant parcouru plusieurs fois, en attendant de le lire en détail, et je n’avais pas vu qu’il est question de la laiterie de Trois-Moulins à un autre endroit que la citation du passage d’Henry de Monfreid : il est écrit que la laiterie Lecomte y était implantée en 1880… J’aimerais connaître la source, je pense à une erreur car à d’autres endroits il est mentionné Dammarie-les-Lys…

Cézanne et Zola…

Dimanche, janvier 11th, 2009

En cherchant du côté des laiteries de l’ouest parisien, notamment l’histoire de la laiterie des Cultivateurs de la Villeneuve-en-Chevrie, j’ai trouvé la trace d’au moins 3 laiteries à Bonnières. L’une d’elle a été créée en 1880 par un industriel local qui aurait du faire fortune dans le pétrole avec l’huile minérale si l’automobile était née 25 ans plus tôt : Jules Michaux.

En parcourant les écrits sur la région, on s’aperçoit que ce personnage aurait inspiré Emile Zola pour un de ses personnage des Rougon Macquart, dans l’OEuvre et la Terre, qui se passe en partie dans cette région.

Anecdote, Zola était ami de Cézanne et ils échangeaient une correspondance (il y a même certaines lettres envoyées de Melun lors de ses passages). Zola lui envoya son ouvrage l’OEuvre, ce qui marqua la fin de leur correspondance par une dernière lettre de remerciement très froide : Cézanne n’aurait pas apprécié la description d’un peintre un peu raté qu’il y a dans cet ouvrage. Il est vrai que Zola a utilisé comme modèle les personnes de son entourage…

Le lait, la vache et le citadin (P.-O. Fanica)

Mardi, janvier 6th, 2009

Sous ce titre se cache un ouvrage intéressant sur l’histoire du lait en France :

couverture ouvrage

” Retraçant l’histoire de la production laitière, l’auteur montre comment, sous l’effet de la mode au XVIIe siècle, le lait est devenu un produit courant en même temps que le café. Il décrit l’organisation de la production laitière, assurée par les fermes des laitiers-cultivateurs, ainsi que par les étables des laitiers-nourrisseurs situées à l’intérieur de la ville ou dans la proche banlieue.

En lisant la fable de La Fontaine, il n’est venu à l’esprit de personne que Perrette ait pu ajouter à son lait de l’eau du puits pour faire plus rapidement fortune, ou qu’elle ait trompé sa clientèle sur le volume de lait vendu, ou, pire encore, que son lait ait pu transmettre des maladies mortelles…

Cet ouvrage décrit le long et difficile chemin qui a permis au lait de devenir l’aliment sûr qu’il est aujourd’hui. Si la lutte contre les fraudes est ancienne, l’application des normes d’hygiène ne s’est imposée que plus récemment. “

Cet ouvrage, des éditions Quae, est disponible dans les “bonnes crèmeries”…

L’auteur, Pierre-Olivier Fanica, n’est pas un inconnu dans la région, il a écrit la biographie de Charles Jacque, peintre animalier de l’École de Barbizon. Il est aussi coauteur d’un ouvrage sur les faïences et grès de Montigny-sur-Loing et Marlotte.

J’ai reçu le mien hier et j’ai pu apprécier le travail fourni (500 pages). Il y a 2 pages consacrées à Henry de Monfreid avec des extraits de l’ouvrage de Grandclément (que je relisais justement la veille). Il y a aussi une photo de la laiterie de Trois-Moulins : les charrettes dans la cour vers 1910… J’ai noté une petite déception sur un sujet sur lequel je travaille, l’historique des Fermiers Réunis, mais comme l’auteur cite ses sources on comprend d’où vient le problème. Je vais le consulter en détail et je vous ferais part de mes découvertes…

Laiterie de la Brie

Mercredi, décembre 10th, 2008

Je termine une nouvelle page sur les laiteries : la Laiterie de la Brie (ou Laiterie des Fermiers de la Brie) 1882/1912. Elle est dans la continuité de la saga Jonot et aboutit à la page de la Laiterie des Fermiers Réunis.
L’écriture de cette page a été  rendue possible grâce à un jugement (1889) et à la ténacité de mon frère qui m’a aidé à déchiffrer ce document (puzzle).

On s’aperçoit que cette laiterie a été créé par un des créateur de la Société Générale de Laiterie, Eugène Jonot, dont les Fermiers Réunis commercialisaient le lait, et qu’elle se terminera avec les Fermiers Réunis. Une sorte de boucle qui montre que tous les acteurs du lait à Paris se connaissaient…

Saga Jonot (suite)

Mercredi, décembre 3rd, 2008

De nouvelles informations me font remonter les sociétés Jonot à 1882. Jusqu’à maintenant je pensais que la première avait été créé par Albert Jonot en 1885, mais maintenant je pense qu’il poursuivait le travail de son père Eugène.

Je savais que ce dernier avait dirigé 2 laiteries : Fleury-en-Vexin (Oise) et St-Siméon (S&M). Maintenant je sais qu’il avait rejoint la société “Mathieu & Cie”, devenue plus tard “Jonot & Mathieu” avant de changer encore plusieurs fois de nom pour devenir “Jonot & Cayron” et rejoindre les “Fermiers Réunis” vers 1910/1912. Elle utilisait les noms de “laiterie de la Brie” et “Laiterie de Mehm”. Là il s’agit sans doute d’une erreur de traduction d’un logiciel de déchiffrage. Si on recherche, le nom le plus probable serait Melun mais on peut imaginer : Meaux, Morin, Marne, Méru, Méry, Meulan…
On est bien dans une affaire de famille : le père, son fils et son gendre, plus tard le gendre du gendre. On retrouve ses neveux Jonot, Triforiot, Duvernay, travaillant dans diverses laiteries…

Ce rebondissement m’ouvre de nouvelles pistes de recherches.

Laiterie des Fermiers Réunis (suite)

Lundi, décembre 1st, 2008

En complément du message http://blog.3moulins.net/?p=191 , j’ai créé une nouvelle page regroupant mes informations, ainsi que celles données par des Tyrosemiophiles (collectionneurs d’étiquettes de fromages).

En 1ère partie, un pseudo historique de l’évolution de la société : de Laiterie des Fermiers Réunis pour devenir SAFR (Société Anonyme des Fermiers Réunis).

En 2e partie, 2 listes de laiteries et/ou fromageries dépendant de cette société : les années 1927 et 1938. Listes établies à partir d’annuaires spécialisés.

Cette page évoluera en fonction de mes recherches ou des données que l’on me fournira.

Laiterie des Fermiers Réunis

Lundi, novembre 17th, 2008

En croisant mes recherches sur les Laiteries des Fermiers Réunis et le rapport avec mes cousins Jonot avec des informations que l’on vient de me faire parvenir, je suis sur le point de faire un pseudo historique.

La “Laiterie des Fermiers Réunis” existait déjà en 1890 et était le nom commercial de la société “Arnaud & Cie”. Ensuite la société est devenue “Blot & Cie” à une date que je ne connais pas.

C’est probablement à ce moment là qu’elle a rejoint la société “Alebrt Jonot & Cie”, “Jonot & Cayron”, devenue “Jonot & Benech” (Benech étant le gendre de Cayron). La société est devenue “Jonot, Benech et Blot” avec comme nom commercial “Laiterie des Fermiers Réunis”. La société “Jonot & Cayron” utilisait le nom de “Laiterie de la Brie” ou “Laiterie des Fermiers de la Brie”. Ce nom figure encore sur l’immeuble du 224 rue de Charenton (Paris 12e), adresse des Cayron.

Je vais regrouper ces informations sur un page accessible par un lien en haut à droite du blog “laiterie Fermiers Réunis“.