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Si vous êtes un habitué de ce blog, vous avez vu l’exposition organisée en novembre 2014 sur le rôle des femmes lors de la Grande guerre.

Retrouvez cette exposition lors d’une conférence organisée par les Archives départementales à l’occasion de la Journée des femmes (8 mars 2016) :

Le 8 mars, l’historienne Chantal Antier revient sur les femmes dans La Grande Guerre en une exposition et une conférence.

Travailleuses dans les champs et dans les usines d’armement, ces images des femmes de la Grande Guerre à travers les lettres, les livres, les films et les manuels scolaires sont devenues banales. Pourtant, féministes ou non, la plupart d’entre elles ne se sont pas résignées à leurs souffrances, ni aux nombreux deuils. De toutes classes sociales, elles ont réussi, malgré l’importance de la propagande, de la censure et de la surveillance policière à créer de nouvelles activités à infléchir la politique du gouvernement et à faire voter des lois ouvrant les premières perspectives d’une égalité politique. Qu’en est-il à la fin de la guerre ? Quelle reconnaissance de la patrie ont-elles obtenues ? Quel a été leur avenir au retour des combattants ?

Ces thématiques sont abordées dans cette conférence et dans l’exposition proposée aux Archives départementales.

Retrouvez toutes les informations sur le site des AD

Pendant les congés scolaires de la Toussaint, Vaux-le-Vicomte commémore les poilus de la guerre 14/18.

Pour ne pas oublier que ce château, hôpital auxiliaire n°23 pendant la guerre, a accueilli plus de 1000 poilus, venus se faire soigner :

du 17 octobre au 1er novembre 2015, retrouvez des animations autour de ce thème :

• un bivouac de poilus dans le domaine,
• spectacle : le petit poilu illustré,
• jeux de stratégie, conférences,
• exposition Hôpital militaire,
• …

Plus d’informations sur le site du château : www.vaux-le-vicomte.com

Dimanche soir, France 3 nous a présenté (19/20 national) un reportage d’Aurelia Chopin sur les Femmes pendant la guerre 14/18. Retrouvez le sur France TV

- Mme Chantal Antier, docteure en histoire

- Eliane, petite fille de Marie-Julienne Jonot, à la laiterie de Trois-Moulins, accompagnée de votre serviteur…

L’exposition ” les Femmes dans la Grande guerre, une étape sur les chemins de l’égalité ? ” est en place à la médiathèque Astrolabe. Une bonne nouvelles, elle est prolongée jusqu’au 29 novembre 2014.

- Voir le flyer (prospectus)

Comme mon arrière-grand-mère est représentée, j’ai préparé une page de mon site qui lui est consacrée (voir la page sur Mme Jonot, veuve de guerre)

Si tout se passe bien, on parlera de l’expo au 19/20, dimanche soir, sur France3, avec une petite surprise à la clé…

A moins de 15 jours du 11 novembre, un point rapide sur quelques commémorations régionales :

Rubelles : j’ai finalisé une page de mon site concernant les morts de la guerre 14/18, de la commune de Rubelles. Elle peut encore évoluer suivant les renseignements que l’on pourra m’apporter. Vous pouvez la retrouver à cette adresse : rubelles1418.htm

Melun : comme indiqué précédemment, une exposition itinérante ” Femmes dans la Grande Guerre en S&M, une Étape sur les chemins de l’Égalité ? “ se tiendra en premier lieu à la médiathèque Astrolabe, du 7 au 15 novembre. Elle est organisée par la délégation départementale aux Droits des Femmes et à l’égalité de Seine-et-Marne, sous la direction scientifique de Chantal Antier, docteur en histoire et spécialiste de ce sujet. Mon arrière-grand-mère, Marie Julienne JONOT, sera l’un des profils choisi pour illustrer ce thème. Je lui consacrerais bientôt une page de mon site en complément de cette exposition.

Archives départementales : la poursuite de l’opération nationale de la Grande collecte, aura lieu les 14 et 15 novembre, aux Archives Départementales (Dammarie-les-Lys). Vous pourrez apporter vos documents sur la guerre 14/18 afin qu’ils soient répertoriés, photographiés…

Vaux-le-Vicomte : l’exposition sur l’hôpital auxiliaire se poursuit jusqu’au 11 novembre.

Septembre 1914, la bataille fait rage au nord de la Seine-et-Marne. Le bruit des canons de la bataille de la Marne arrive jusqu’à Rubelles.

Si on s’en tient au monument aux Morts de Rubelles, il n’y a pas de rubellois tué dans cette période. Pourtant, il existe une autre plaque commémorative, située dans l’église. Et sur cette plaque figurent deux noms de tués en septembre :

• Octave DURAND, né à Chambon (45), classe 1905. Caporal du 131e Régiment d’Infanterie, arrivé au corps le 10 septembre, il est tué le 24 septembre 1914 en forêt d’Argonne (55). Facteur à Bazoches-les-Gallerandes (45), il est inscrit sur le monument aux morts de cette commune.
• Louis GUENOT, né à Decize (58), classe 1902. Soldat du 153e Régiment d’Infanterie, arrivé au corps le 12 août, il disparait lors de la bataille de Picardie, à La Chavatte (80) le 28 septembre 1914. Par jugement rendu le 9 juillet 1920, il est déclaré Mort pour la France à la date du 28 septembre. Il habitait Paris, je ne sais pas s’il est inscrit sur un monument parisien mais il figure sur le livre d’or des Morts pour la France du 15e arrondissement.

Ces individus ont passé une partie de leur vie à Rubelles, où vivent encore leurs parents :

• Octave DURAND est le fils d’ Aimable DURAND et de Celline, née LECOMTE
• Louis GUENOT est le fils de Pierre GUENOT, jardinier de la propriété du Vicomte de Castex, et de Louise, née MATTHIEU

La bataille de la Marne commence à Vaux-le-Pénil

La guerre tourne vite au désastre pour les forces alliées qui reculent dès le 20 août après avoir perdu la bataille des frontières : les Allemands sont à Senlis, Paris est menacé. Un évènement méconnu a lieu au château de Vaux-le-Pénil.
Joffre organise la contre attaque et a besoin du soutient de l’armée britannique, qu’il obtient suite à sa rencontre avec French à son quartier général, situé au château de Vaux-le-Pénil.

A l’occasion de la commémoration du centenaire, le château de Vaux-le-Pénil sera exceptionnellement ouvert les 6 et 7 septembre : exposition, animations, seront au rendez-vous.

Deux conférences le vendredi 5, de 15 à 16h30 (réservation) :

• La Grande guerre en Seine-et-Marne, par Mme Chantal Antier, docteur en histoire ;
• L’armée britannique pendant la première guerre mondiale, par M François Cochet, professeur d’histoire à l’université de Nancy-Metz

Retrouvez le programme sur le site de la mairie de vaux-le-Pénil

Le 70e anniversaire de la libération nous fait un peu oublier la commémoration du centenaire de la guerre 14/18. La guerre dure depuis bientôt un mois que l’armée française a déjà subit la plus grande perte de son histoire.

A Rubelles, village de 200 habitants en périphérie de Melun (recensement de 1911), on compte déjà 1 mort sur les 5 inscrits sur le monument de la commune : Georges LAPLACE, 21 ans, est tué le 22 août 1914 à Léxy (54). Disparu ce 22 août, il est présumé prisonnier jusqu’à ce que sa plaque militaire soit retrouvée par les allemands lors d’une exhumation en décembre 1916. Il est officiellement déclaré mort le 17 avril 1917. Georges, terrassier, habitait à Trois-Moulins (commune de Rubelles), chez ses parents, avec ses frères et soeurs.

Je prépare une page sur les morts du monument de Rubelles qui devrait être publiée pour les commémorations du 11 novembre. Pour Maincy, les Amis du Vieux Maincy (en particulier Lilian Louvet) ont déjà publié dans un bulletin, un historique sur les morts du monument de cette commune.

Parmi les évènements relatifs à cette commémoration, dans notre département :

• exposition en cours au château de Vaux-le-Vicomte sur l’hôpital auxiliaire n°23 (voir post précédent) ;
• sur la page facebook des archives départementales, publication journalière du bulletin des communes de Seine-et-Marne, qui était affiché dans chaque village du département ;
• le 9 septembre, aux archives départementales, conférence sur les récits de guerre : Témoins de guerre (voir le site) ;
• en préparation, une exposition itinérante sur le rôle des femmes dans la Grande guerre. Sous la direction scientifique de Chantal Antier, docteur en histoire et spécialiste de ce sujet, la délégation départementale aux Droits des Femmes et à l’égalité de Seine-et-Marne proposera cette exposition qui se tiendra en premier lieu à la médiathèque Astrolabe, à Melun, la semaine du 11 novembre. J’aurais l’occasion d’en reparler…
• le musée de la Grande Guerre du pays de Meaux propose régulièrement des conférences (voir le site du musée)…
• à suivre…

Parmi les évènements de la commémoration 1914/18, il y a le sort des nombreux blessés. Dans notre région de Melun s’installeront une dizaine d’hôpitaux complémentaires, installés dans des écoles par exemple, auxquels s’ajouteront les hôpitaux auxiliaires de la Croix-Rouge, installés dans des propriétés privées. J’aurais voulu vous parler de celui de Rubelles, installé dans une propriété de cette commune, mais je n’ai pas trouvé assez d’information. Je salue cette initiative du château de Vaux-le-Vicomte de commémorer l’Hôpital auxiliaire N°23, installé à Vaux-le-Vicomte…

Dès le début de la Grande Guerre, l’effort de guerre toucha l’ensemble des populations, et n’épargna pas la famille Sommier, alors propriétaire du domaine de Vaux le Vicomte.

Le gouvernement en place, conscient que les hôpitaux atteindront la limite de leur capacité d’accueil, encourage la création privée d’hôpitaux auxiliaires.

Tandis qu’Edme Sommier est enrôlé dans l’armée, son épouse, Germaine, dotée d’une âme exceptionnelle, passionnée et exigeante, décide l’installation d’un hôpital dans les Communs Est du Château.

L’exposition est ouverte tous les jours du 7 juin au 11 novembre 2014, de 10h à 18h (1er étage du château de Vaux-le-Vicomte). Pas de supplément pour l’exposition.

A la mobilisation générale, les intérêts allemands font l’objet de la vindicte populaire. Encouragée par les rumeurs, la foule y associe la Société Laitière Maggi et c’est ainsi que les vitrines, le laboratoire, de cette société sont mis à sac…

C’est à ce moment qu’intervient le mouvement des coopérateurs. Craignant qu’une pénurie d’approvisionnement fasse augmenter le cours du lait, sans doute au profit des concurrents peut être à l’origine de la rumeur, le groupement des coopératives de consommation, organise à Paris la distribution du lait et de ses dérivés dans les boutiques de la S.L.M.

Ce groupement de coopérative, l’Union des Coopérateurs Parisien, comprend : la Bellevilloise (20e), l’Egalitaire (10e), l’Avenir de Plaisance (14e)…

La situation redeviendra normale après guerre, mais la rumeur reviendra au moment de la guerre 39/45…