Réédition de l’Envers de l’Aventure (Grasset)
Mardi, avril 19th, 2011Les éditions Grasset continuent la réédition des ouvrages d’Henry de Monfreid en petits formats.
Une bonne nouvelle, les prochains à paraître (début juin 2011) sont les 2 premiers tomes de la série l’Envers de l’Aventure.
Pour mémoire, cette série en 10 tomes raconte les débuts d’Henri de Monfreid, de la naissance de sa grand-mère Caroline, cantatrice, jusqu’à son départ pour l’Afrique, en 1911. Pour ma part, j’ai mis plusieurs années à reconstituer cette série en ouvrages d’occasion… Cette série a été mon livre de chevet pour reconstituer la période 1900-1911 sur laquelle j’ai pas mal travaillé…
L’envers de l’aventure, tome 1 : La vocation de Caroline (Henry De Monfreid)
La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le 2nd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet.
L’envers de l’aventure, tome 2 : L’oncle Locamus ou Caroline chez les bourgeois (Henry De Monfreid)
Dans L’Oncle Locamus, nous reprenons l’aventure familiale là où nous l’avions laissée. Sur fond de guerre franco-prussienne, le petit George grandit, ballotté de pensions en internats, entre un père absent et une mère distante. Etouffant dans le carcan bourgeois, il se voue très vite à la peinture. A Paris, il fréquente les ateliers, où il rencontre Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le Sud, il rencontre celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. Fresque d’une époque placée sous le signe de l’art, le deuxième volet de L’Envers de l’aventure est marqué par la figure tutélaire de l’oncle Locamus, musicien génial, humble dilettante et âme noble.