Archive for the 'Dammarie-les-Lys' Category

Ch. Georget, le peintre de Farcy-lès-Lys

Samedi, février 21st, 2015

En complément du message Pont de Maincy, par Charles Georget (1881), concernant la découverte d’un tableau de Charles Georget représentant le Pont de Maincy (Trois-Moulins), une nouvelle page de mon site consacrée a ce peintre, qui vivait à Farcy-lès-Lys (Dammarie) : Charles Georget, le peintre de Farcy (1833-1895).

Pont de Maincy, par Charles Georget (1881)

Samedi, mai 25th, 2013

Une magnifique découverte, un tableau de 1881 représentant le Pont de Maincy, à Trois-Moulins.

Pont de Maincy, par Charles Georget (1881)

Ce tableau de Charles Georget (Paris 1833 - Dammarie-les-Lys 1894) a été exposé au salon de 1881 sous le titre ” Environs de Melun “. L’auteur est un peintre de l’école de Barbizon, résidant à Farcy (Dammarie-les-Lys). Ce tableau faisait parti d’une vente aux enchères, à Fontainebleau, en avril 2013, par la maison de Me Osenat.

Commémoration (suite)

Samedi, novembre 7th, 2009

Il y avait beaucoup d’émotion ce matin, à Dammarie-les-Lys, à l’inauguration de la stèle en mémoire des victimes de l’amiante.

C’est devant environ 300 personnes que s’est déroulée la cérémonie, en présence de M. Mignon, député-maire, Mme Savarys, Présidente de l’ARDEVA 77 et des représentant de l’ANDEVA, des veuves de Dunkerque, de Me Lafforgue (cabinet Teissonière-Topaloff-Lafforgue), de représentants de la FNATH 77…

Le reste du public étant bien sûr composé en majorité d’anciens d’Everite-Sitube (Everitube) et de familles de victimes…

stèle amiante Dammarie-les-Lys

Plaque commémorative victimes de l'amiante Dammarie

Voir : l’article du Parisien

Inauguration de la Stèle en mémoire des victimes de l’amiante

Mercredi, novembre 4th, 2009

Samedi matin aura lieu à Dammarie-les-Lys l’inauguration d’une stèle en mémoire des victimes de l’amiante.

Une des entreprises les plus consommatrice d’amiante, était en effet installée à Dammarie des années 1910 jusqu’à sa fermeture dans les années 1980. Elle fabriquait des plaques et tuyaux en amiante-ciment (ou fibrociment), sous les noms successifs de Situbé, Everitube et Everite…

Ce scandale sanitaire du XXe siècle a causé la mort de nombreux salariés de la région. L’effet pervers de ce produit agissant une trentaine d’année après l’exposition, ce qui touchait souvent plus les retraités que les actifs.

La friche industrielle étant amenée à accueillir de nouveaux projets, l’ARDEVA 77 (Association Régionale de Défense des Victimes de l’Amiante) et l’Amical des Anciens d’Everite ont obtenu de la municipalité que soit érigée une stèle commémorative.

Le député-maire inaugurera cette stèle le samedi 7 novembre à 11h, Esplanade de l’Europe (face au centre d’intervention et de Secours). Ce n’est pas à l’emplacement de l’usine, mais près des anciennes cités ouvrières…
Ayant perdu mon père dans ce scandale, je serais présent à l’inauguration samedi.

Le lait, la vache et le citadin (suite)

Mardi, janvier 20th, 2009

Je vous avais parlé de cet ouvrage de P.-O. Fanica sorti en novembre 2008. (http://blog.3moulins.net/?p=206)

Internet réserve parfois des surprises, on peut en consulter la plus grande partie sur Google Books ; il manque volontairement quelques pages. Même si rien ne vaut la version papier, la mise en ligne présente des avantages, comme la recherche dans le texte…

Je l’ai pourtant parcouru plusieurs fois, en attendant de le lire en détail, et je n’avais pas vu qu’il est question de la laiterie de Trois-Moulins à un autre endroit que la citation du passage d’Henry de Monfreid : il est écrit que la laiterie Lecomte y était implantée en 1880… J’aimerais connaître la source, je pense à une erreur car à d’autres endroits il est mentionné Dammarie-les-Lys…

Région melunaise et guerre de 14/18

Lundi, février 11th, 2008

On trouve sur de nombreuses cartes postales anciennes des témoignages de militaires basés dans la région. On le comprend bien pour les casernes melunaises mais y avait-il des camps dans la région ? S’agissait-il de camp de manoeuvres ? De camps de repos en arrière du front ? Autre ?
On connait le rôle qu’a joué Foch au château de Bombon. Par contre j’ai trouvé plusieurs correspondances faisant état de casernement à Saint-Méry ou Champeaux : où était-il situés ?

J’ai trouvé une liste intéressante des hôpitaux militaires, souvent basés dans des châteaux, des usines ou des écoles, qui peut nous éclairer un peu :

Seine-et-Marne. (mise à jour du 5 février 2008)

HA n° 10 Pringy - Château de Montgermont - 27 lits - SSBM - Fonctionne du (15 octobre 1914 au ?) -
HA n° 47 Dammarie-les-Lys - Droguerie Jacquin - SSBM - Fonctionne du 15 octobre 1914 au 30 août 1915 -
HB n° 20 bis Seine-Port - Pensionnat privé de l’Abbé Duchêne - 20 lits - Fonctionne du (20 janvier 1915 au ?) - A été annexe de l’Hôpital Principal du Val-de-Grâce et relevait du GMP jusqu’au 20 janvier 1915 -
HA n° 12 Brie-Comte-Robert - Pension privée de jeunes filles - 100 lits - SSBM - Fonctionne du (9 août 1914 au ?) -
HA n° 18 Tournan - Ecole publique de garçons - 27 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -
Ecole maternelle publique - 28 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -
Ecole libre Pierson - 30 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -
Fondation Peirère - 25 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -

HA n° 6 Melun - Collège Saint-Aspais, 36 rue Saint-Barthélémy - 135 lits - SSBM - Fonctionne du (2 août 1914 au ?) -
HC n° 12 Melun - Collège municipal Jacques Amyot et école Sieber, 67 rue du Palais de Justice - 250 lits - Fonctionne du (26 août 1914 au ?) -
HC n° 20 Melun - Ecole Normale d’Institutrices, 3 rue Belombre - 130 lits - Fonctionne du (14 novembre 1914 au ? septembre 1915), date à laquelle il est évacué sur Orléans et devient l’HA n° 201 -
HC n° 23 Melun - Ecole Normale d’Instituteurs, 48 rue Saint-Liesne - 135 lits - Fonctionne du (25 août 1914 au ?) - Evacué du 8 au 20 septembre 1914 à Saint-Jean-de-Ruelle, près d’Orléans -
HC n° 24 Melun - Ecole primaire supérieure de jeunes-filles, 14 rue Neuve - 80 lits - Fonctionne du (25 août 1914 au ?) - Evacué du 8 au 20 septembre 1914 à Saint-Jean-de-Ruelle, près d’Orléans -

HA n° 50 Rubelles - Villa de Mr. Laforest-Divonne - 40 lits - SSBM - Fonctionne du (16 juin 1915 au ?) -
HA n° 23 Vaux-le-Vicomte - Château de Vaux, par Maincy - 60 lits - SSBM - Fonctionne du (11 août 1914 au ?) -

HA n° 38 Champeaux - Château de Saint-Méry - N’a jamais fonctionné -
HA n° 11 Mormant - Ecole publique de Garçons - 20 lits - SSBM - Fonctionne du (11 août 1914 au ?) -
Ecole publique de Filles - 20 lits - SSBM - Fonctionne du (11 août 1914 au ?) -
Immeuble dit Poste aux chevaux - 20 lits - SSBM - Fonctionne du (11 août 1914 au ?) -
HA n° 25 Nangis - Ecole publique de garçons - 50 lits - SSBM - Fonctionne du ( 20 août 1914 au ?) -
HA n° 27 Nangis - Château de Gurcy-le-Chatel - 50 lits - SSBM - Fonctionne du (8 décembre 1914 au ? septembre 1915), date à laquelle il est rattaché à l’HA n° 25 -

Château des Vives-Eaux

Lundi, octobre 22nd, 2007

C’est un titre de la presse régionnale qui me donne l’occasion de ce message : “la Star’Ac de retour au château des Vives-Eaux”.

Ce château de Dammarie-les-Lys est devenu célèbre avec cette émission de télévision, pourtant un siècle plus tôt il avait déjà fait parler de lui. A la fin du XIXème siècle il était la propriété de la famille Humbert qui l’acheta, entre autres propriétés, avec ce qui est considéré comme la plus grosse escroquerie à l’héritage. Le nom de l’affaire est connu “Affaire Thérèse Humbert”, et a donné l’occasion de films, de livres, et pourtant quand on recherche sur Internet il n’y a quasiment rien. Il faut se tourner vers le Wikipedia anglais pour trouver une page consacrée à l’évenement : http://en.wikipedia.org/wiki/Thérèse_Humbert

J’ai acheté récemment un ouvrage que je vous recommande avec, entre autres, le récit complet de cette affaire : “Le roman vrai de la IIIe République”. Si j’ai un peu de temps, je consacrerais un article à ce sujet. (Le roman vrai de la Troisième République : Prélude à la Belle Epoque, Paris, 1956, Guimard (Paul). Thérèse Humbert, in Guilleminault (Gilbert) p. 293 à 328)