Archive for the 'Trois-Moulins' Category

Bulletin municipal de Rubelles

Mercredi, juillet 1st, 2009

Les habitants de Rubelles découvrent actuellement ma première participation à la vie communale. En effet, le bulletin municipal (il y en a 2 par an) est en cours de distribution et vous pourrez y retrouver un premier article sur la laiterie de Trois-Moulins, située sur le territoire de la commune.

L’expérience a été très intéressante, différente de l’écriture d’une page Internet. Il faut essayer d’être concis, rigoureux et intéresser les habitants… Il devrait y avoir un 2e article à paraitre en fin d’année.

Je mettrais bientôt cet article sur mon site Internet… N’hésitez pas à me faire des remarques…

Melun ville d’Histoire : le parcours

Mercredi, juin 17th, 2009

En 2008, la ville de Melun a réédité sa plaquette « Parcours Historique ».
Il s’agit d’une initiative intéressante permettant aux visiteurs de se promener dans la ville en suivant les étapes et les bornes. Le texte est en général assez sérieux et bien documenté, la plaquette regroupant les informations.

J’avais fait passer quelques remarques sur l’ancienne édition. On y mélangeait allègrement les moulins de Melun et ceux de Trois-Moulins. Une partie a été prise en compte mais il reste une erreur qui me touche plus particulièrement en cette période où je m’apprête à commémorer le passage d’Henry de Monfreid dans notre région.

Ci joint ma version corrigée :

” Les moulins sur l’Almont
La vallée de l’Almont a accueilli cinq moulins. Les Moulins du Roy (ou d’En Haut), du Milieu et d’En Bas, qui utilisent les eaux du rû du Jard, sont à l’origine du toponyme local “Trois-Moulins” au nord-est de la ville. Le premier, cité dès 1285, est un moulin banal à moudre le blé. Il est converti en laiterie à la fin du XIXe siècle et sera exploité par l’écrivain Henry de Monfreid de 1909 à 1910.
Les deux autres sont des moulins privés servant à fouler les draps jusqu’à leur conversion en 1678 en moulins à blé. Le moulin du Milieu bas est entièrement détruit par un incendie en 1941.

Sur l’Almont, le moulin Farineau, situé au pied de la côte de Bellevue, est transformé en 1887 en scierie mécanique, avant d’être abandonné. Le moulin du roi nommé Poignet, un des plus importants, dont une partie des bâtiments subsiste, est situé à l’embranchement des rues Bancel et de Trois-Moulins. Possession royale citée dès 1146, il est vendu en 1594 sur décision d’Henri IV au Gouverneur de Melun M. de La Grange. Il sera Converti en laiterie par l’écrivain Henri de Monfreid, au début du XXe siècle, il sert ensuite de en fabrique de pains de glace à par la famille Barbier. ”

Je sais que l’erreur sera difficile à corriger sur les plaques de lave émaillée mais j’espère que la prochaine édition prendra en compte cette correction. Il est quand même vrai que le Moulin de Poignet et le Moulin du Roy ont une histoire très similaire… On peut presque dire qu’ils sont frères.

Le document est téléchargeable sur le site Internet de la ville.

l’histoire et le patrimoine, les dates et les personnages…

Mardi, juin 16th, 2009

La Journée du Patrimoine de Pays, couplée à la Journée des Moulins, se termine à peine que parait la date et le thème de la prochaine.

Dimanche 20 juin 2010

Le thème de cette 13ème édition portera sur l’histoire et le patrimoine, les dates et les personnages. Un territoire construit son identité au travers des hommes et des femmes qui ont fait son histoire. Cette Journée sera ainsi l’occasion de redécouvrir votre patrimoine local, qu’il soit public ou privé, matériel ou immatériel, au travers des archives et des témoignages (écrits, photographiques, oraux…).

Pourquoi pas Trois-Moulins au programme de cette édition ?…

Lettres d’Abyssinie (1911-1913)

Vendredi, mai 29th, 2009

Je viens de parcourir l’ouvrage “Lettres d’Abyssinie” Henry de Monfreid (1911-1913) “Ecrit d’aventuriers” (chez Flammarion). Ce sont des lettres écrites par Henry à son père ou à sa future femme, Armgart, publiées par Guillaume de Monfreid en 1999.

J’y ai trouvé 2 ou 3 passages concernant sa vie d’avant :

A propos de son ex compagne, Lucie, on apprend qu’elle s’est mariée à un jeune de 19 ans et qu’elle est devenue la dame Coeuret. Elle fera plusieurs tentatives auprès du père d’Henry pour obtenir une pension ou, sans doute, voir ses enfants.

A propos de la différence de vie : ” Et puis c’est un peu la vie d’aventures, cela ne me déplaît pas. Je ne pourrais plus vivre ces existences fades et monotones comme des champs de betteraves que nous devons mener une Europe. C’est bien malheureux pour moi d’avoir pareil caractère et je crois que depuis ma fièvre de Malte je suis devenu un peu brak et risque tout. Oh Trois Moulins, St-Omer [laiterie Maggi] !!… le Caïffa !!!… la femme Coeuret [Lucie] !!!… Comment ai-je pu, mon Dieu ! Mais s’il fallait recommencer, j’aimerais mieux claquer sur le champs. Enfin laissons ces agréables souvenirs des cul-terreuses époques. ”

Concernant la laiterie : ” Puis Leclère qui me paie au comptant le reliquat des Trois Moulins. ” Cette phrase écrite en octobre 1912 correspond probablement à la vente de la laiterie par les Leclère aux Jonot…  Il est à noter que Monfreid ne cite pas leur nom dans son auto-biographie : l’Escalade (tome 10 de l’Envers de l’Aventure).

Biographies d’Henry de Monfreid

Mardi, avril 14th, 2009

Je lis actuellement une biographie d’Henry de Monfreid sortie en décembre 2008 : Henry de Monfreid, l’Aventurier de la Mer Rouge (Georges Pagé). L’auteur semble sérieux : originaire d’Ingrandes, il a rencontré l’écrivain dans les années 70 et a écrit cette biographie avec l’aide d’Amélie de Monfreid.

Pour la partie avant 1911, j’ai quelques critiques : le récit est inspiré, bien sûr, par les récits d’Henry mais aussi ressemble à l’historique de Daniel Grandclément auquel s’ajoute quelques errreurs. Une qui m’a fait bondir : la laiterie de Trois-Moulins aurait été inondé en 1910… A force d’écrire que les inondations sont une des causes de l’échec à Trois-Moulins, on raconte n’importe quoi…

J’avais déjà vu dans un article de journal une dérive fâcheuse : …les grandes crues de la Seine, en 1910, avaient inondé sa ferme, près de Melun, et noyé ses vaches laitières….

Le temps n’arrange pas les choses et il faudrait parfois que les auteurs retournent aux sources… On a l’impression d’être dans un jeu d’enfants où chacun raconte à son voisin l’histoire qu’il a entendu et où, à la fin, on s’amuse de la déformation…

Ceci dit, même si la lecture commence mal, l’ouvrage est peut être bon…

Rando des 3 châteaux

Dimanche, avril 5th, 2009
Hercule

Hercule surveillant la foule © Lucien V. 

Il y avait foule aujourd’hui dans les chemins. Ce sont quelques milliers de personnes qui s’étalaient de Fontainebleau à Blandy.

rando

© Lucien V.

Cela bouchonnait dur : à l’entrée de Maincy pour passer un sentier étroit ou comme ici pour traverser le ru de Bouisy à Moisenay, près du moulin de la Roue. Il y avait une bonne ambiance et un temps excellent pour la marche : pas trop chaud, ni trop froid…

Pour finir, c’était la queue pour attendre un bus malgré la noria mise en place…

J’ai voulu le faire une fois, des bords de Seine à Melun jusqu’à Blandy. Je crois que ce qui m’a motivé c’est de faire la traversée du parc de Vaux par un chemin inhabituel. Pour le reste je connais déjà bien. D’ailleurs le GR ne donne pas le meilleur aperçu de la région : on est trop loin de l’almont ou de l’Anqueil. On est pratiquement tout le temps en lisière de bois, à la limite des champs…

Rando des 3 châteaux : 5 avril 2009

Lundi, mars 23rd, 2009

Pour la 2e année consécutive, un évènement exceptionnel dans la région : la Rando des 3 châteaux  (Tourime 77)
Promis, cette année je vais essayer d’y participer…

Pour ma part, je vous recommande le 17 km, des bords de Seine à Blandy en longeant l’Almont de Melun à Trois-Moulins (pont de Maincy), passage au Coudray, Maincy, traversée du parc de Vaux-le-Vicomte, l’Ancueil à Moisenay pour finir au château de Blandy.

Si vous n’avez pas le courage, le 8 km est très bien puisqu’il reprend le même parcours de Maincy (déposer la voiture à Blandy) à Blandy.

Randonneurs amateurs ou confirmés, vous êtes invités à parcourir entre 8 et 40 kilomètres, tout en découvrant 3 châteaux exceptionnels : Fontainebleau, inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco, Vaux le Vicomte, élu plus beau château privé de France et Blandy les Tours, unique enceinte médiévale militaire d’Ile-de-France du XIVème siècle.

Organisé par le Conseil général en partenariat avec le Comité Départemental du Tourisme et le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre de Seine-et-Marne, l’itinéraire proposé a pour but d’allier patrimoine et nature, deux thématiques majeures pour la Seine-et-Marne.

Un parcours scindé en 4 tronçons de 8 à 40 km empruntant le GR1 entièrement balisé du château de Fontainebleau à Blandy-les-Tours, constituera l’itinéraire de la randonnée et pourra être modulé selon les envies de chacun.

À l’arrivée au château de Blandy, un moment festif et gourmand vous attend : animations musicales, visite libre du château, dégustation et vente de produits du terroir, remise de diplômes…

Voyage en France (1906)

Lundi, février 16th, 2009

2 extraits de ” Voyage en France : la Brie ” d’Ardoin-Dumazet (1906), Berger-Levrault & Cie, éditeurs :

Le premier sur l’Almont de Vaux-le-Vicomte à Melun : “ Les beaux domaines manquent un peu d’ondes vives, sauf Vaux-le-Vicomte où le ru d’Ancoeur, appelé aussi Anqueuil ou Almont, avait été aménagé. Les eaux de ce ruisseau ont été engouffrées, sont revenues au jour, se sont perdues encore avant de renaître enfin à la lumière pour être captées à Vaux.

L’Anqueuil est l’humble naïade chantée par La Fontaine dans son élégie aux nymphes de Vaux.

Après avoir traversé le parc, il se creuse un joli ravin dans lequel Maincy dévale gentiment pour finir au bord du ru qui s’appellera désormais l’Almont. Ce petit val est charmant, aux Trois-Moulins surtout ; il semble inviter les peintres.

Plus bas, on devine l’approche d’une ville, des jardins maraichers bordent les deux rives de l’Almont, des constructions apparaissent, voici une caserne ; une tannerie et d’autres usines bordent le flot qui se souille. Sur la colline de hautes constructions s’étagent. Nous sommes à Melun. “

Le second sur le Montois et ses laiteries : ” De Maison-Rouge, une route inflexiblement droite se dirige sur Mons à travers le plateau frais et riant, grâce aux petits bois et aux rangées de peupliers. De ces groupes d’arbres s’élèvent beaucoup de chants d’oiseaux,les pinsons et les alouettes mettent la joie dans l’air et sur la glèbe. Les villages sont loin ; à peine une ou deux fermes.

A côté de celle de Gourtemont, une dépression humide possède des prairies très vertes ; on voit miroiter des mares. Ce pli est parcouru par le ru de la Vallée-Gobin ; ici nait l’Auxence, qui va se creuser le joli vallon de Donnemarie.
On se rapproche des centres habités, voici là-bas Sognolles-en-Montois ; plus près de la route, Cessoy, assis entre les arbres à la naissance d’un ravin parcouru par un ru. Le paysage s’agrandit, on découvre toute la Bassée, ou vallée de la petite Seine avec ses larges prairies et ses peupliers innombrables, au delà s’élèvent de petites collines derrière lesquelles coule l’Yonne. Dans l’axe de la route le sommet du clocher de Mons semble jalonner le passage.
En ce moment, les campagnes sont solitaires. Les champs, où les blés se moirent déjà sous la brise, où les betteraves font de longues lignes d’un vert tendre, n’ont pas besoin de la main du cultivateur ; la vie rurale se confine un peu à l’intérieur des fermes remplies de bétail, dont le lait est transporté aux laiteries ou à la gare. Nombreuses sont les voitures chargées de grands pots étamés, qui cahotent en entre-choquant les récipients sonores.
Le chemin borde le village de Cessoy, sans y pénétrer; les maisons se blottissent au fond de la combe, enveloppées de noyers à la grande ramure. Le versant opposé est tapissé de bois. ”

Le lait, la vache et le citadin (suite)

Mardi, janvier 20th, 2009

Je vous avais parlé de cet ouvrage de P.-O. Fanica sorti en novembre 2008. (http://blog.3moulins.net/?p=206)

Internet réserve parfois des surprises, on peut en consulter la plus grande partie sur Google Books ; il manque volontairement quelques pages. Même si rien ne vaut la version papier, la mise en ligne présente des avantages, comme la recherche dans le texte…

Je l’ai pourtant parcouru plusieurs fois, en attendant de le lire en détail, et je n’avais pas vu qu’il est question de la laiterie de Trois-Moulins à un autre endroit que la citation du passage d’Henry de Monfreid : il est écrit que la laiterie Lecomte y était implantée en 1880… J’aimerais connaître la source, je pense à une erreur car à d’autres endroits il est mentionné Dammarie-les-Lys…

Cadastre en ligne

Lundi, octobre 20th, 2008

Vous cherchez à comprendre les parcelles sur une commune ? Vous voulez un plan de quartier détaillé ?

Une grande partie des plans du cadastres sont en ligne : www.cadastre.gouv.fr

En exemple, pour Trois-Moulins qui se trouve à cheval sur 3 communes :

  • Maincy : choisissez la zone OG
  • Melun : choisissez la zone AN
  • Rubelles : choisissez la zone AE

Il est amusant de constater que sur le plan de Maincy, l’Almont s’appelle Anqeuil…

J’étais hier à Trois-Moulins, j’ai pu constater que les travaux de viabilisation des 5 terrains en vente (Melun) avançaient. J’ai aussi visité une propriété intéressante que je ne connaissais pas avec lavoir privé, cave voutée et four à pain…