blogue du site ” 3moulins.net “

Petit retour sur des sujets régionaux, à signaler dans La République de Seine-et-Marne d’hier (13 août 2012), un article très intéressant sur M Robert Fappani qui travaille actuellement à la sculpture d’un monument rappelant la présence de la faïencerie de Rubelles.

M Fappani est un spécialiste de ces faïences dont il reproduit à merveille la technique. Président de l’association des Amis du Patrimoine de Rubelles, il a obtenu le soutient de la municipalité pour l’installation d’un monument qui nous rappellera ce passé…

Après une pause estivale dont je vous parlerais d’ici quelques temps, et pas forcement très éloignée de l’annonce ci-dessous, je fais suivre cette information de Musée Henry de Monfreid d’Ingrandes (Indre).

Dimanche 19 Août 2012
INGRANDES (Indre) et le Musée Henry de Monfreid organisent leur 3ème “Journée des peintres”

Avec la participation exceptionnelle de Jean-Pierre Blanchard : Le saltimbanque du pinceau (Le plus Grand Cabaret du Monde- France 2) qui animera cette journée.

Au programme :

•    Journée porte ouverte au musée Henry de Monfreid. Martine Dubarry-Gastambide (petite-fille d’Henry de Monfreid) dédicacera son livre “Armgart de Monfreid, De la Prusse à la Mer Rouge” ;
•    Lâcher de peintres sur la commune d’Ingrandes, à partir de 10 heures, exposition des oeuvres et remise des lots en fin de journée ;
•    Marché artisanal et fermier, restauration, buvette ;
•    Animations de rue et chansons françaises avec le groupe charentais “Méli-Mélodies” ;
•    Diner spectacle avec Jean-Pierre Blanchard et les “Méli-Mélodies” (10 euros sur réservation).

Renseignements et réservation: 02 54 28 67 98 ou 06 75 60 80 42

Ouf, il est sorti. Le bulletin 2011 des Amis du Vieux Maincy (n°28) vient de sortir.

Au sommaire :

- 2 itinéraires de promenades autour de Maincy : le bas du village et les carrières ; le Coudray et Trois-Moulins avec mon 1er article : Henri de Monfreid, laitier à Trois-Moulins.

- les costumes et coiffes au temps jadis.

Le bulletin est en cours de distribution aux membres de l’association. Il reste quelques exemplaires disponibles à prix coutants auprès de l’association…

Du 1er mai au 23 septembre 2012, le Musée National des Douanes, à Bordeaux, rend hommage à l’aventurier Henry de Monfreid avec une exposition : l’Écume de l’Aventure.

Créée en 2002 par la Corderie Royale, à Rochefort, cette exposition est une invitation à découvrir la vie d’aventurier des mers et des mots d’Henry de Monfreid (1879-1974).

Renseignements sur le site du musée : www.musee-douanes.fr

Si on connait les origines méditerranéennes d’Henry, il ne faut pas oublier que sa grand-mère paternelle, Caroline Barrière, est née à Bordeaux, Grande rue du Pont-long. Chanteuse d’opéra, c’est probablement sur la scène de Bordeaux qu’elle a terminé sa carrière…

Si vous rencontrez cette voiture dans Melun, ou si vous voyez ce véhicule sur une carte postale ou une vieille photo, prévenez-moi : il s’agit du camion d’Henri de Monfreid à la laiterie de Trois-Moulins…

Cette photo est un montage réalisé à partir d’une photo de voiture Charron (photo empruntée sur le net) dont j’ai transformé l’arrière suivant les descriptions d’Henry dans son ouvrage “l’Escalade“, confirmées par l’agenda de 1910 de son père, le peintre George Daniel de Monfreid. Henry nous parle d’une voiture “Girardot & Voigt” et son père d’un “chassis Charron“. En fait il s’agit bien de la même marque Charron-Girardot-&-Voigt (CGV).
Ces mêmes agendas (ou carnets) nous apprennent aussi que le père d’Henri n’hésitait pas à venir à Trois-Moulins : en train (même pendant les inondations de 1910) ou avec sa voiture automobile qu’il appelait “le tacot“.

C’est avec ce véhicule qu’Henri “s’enfuira” de Trois-Moulins. C’est probablement aussi ce véhicule qui transportera les invités du mariage d’Henri et Armgart en 1913 à Corneilla-de-Conflent et Vernet-les-Bains…

J’ai actualisé ma page sur les véhicules de la laiterie

Ce printemps devrait voir la sortie de plusieurs ouvrages concernant la famille De Monfreid :

- Mi-avril Début juin, aux éditions de Panthéon, Armgart de Monfreid, de la Prusse à la mer Rouge de Martine Dubarry-Gastambide, fille d’Amélie la 2e fille d’Armgart Freudenfeld et d’Henry de Monfreid. On connaissait les 2 ouvrages de Gisèle sur la période de la mer Rouge, mais Amélie n’avait jamais écrit directement, juste participé aux différentes biographies sur son père. Cet ouvrage est sans doute celui qu’elle aurait souhaité écrire.

Résumé : Armgart est l’épouse d’Henry de Monfreid. Issue de la noblesse prussienne, elle va partager avec Henry, aux confins de la Corne de l’Afrique au début du XXème siècle, une vie de passion. Pour Henry, ce sera la mer. Pour Armgart, Henry, bien plus que son époux, sera son destin. Pour ce marin, cet aventurier toujours en quête d’un nouvel horizon, elle sera son ancrage et son port d’attache. Armgart est une femme libre, fidèle à elle-même, à ses choix de vie, à ses engagements. Son besoin et son désir d’outrepasser les codes de sa caste, de faire voler en éclats les préjugés de son époque, sa modernité, son esprit pionnier, sa vie africaine en rupture totale avec les us et coutumes de la colonie, signent une figure de tout premier plan. Le courage, l’énergie et l’amour seront le fil rouge de sa vie romanesque.

- Mai/juin aux éditions Grasset, la poursuite de la réédition de la série l’Envers de l’Aventure, récit autobiographique de la vie d’Henri de Monfreid avant son départ pour l’Afrique :

Le capitaine à la casquette blanche (tome 3)

Résumé : Caroline est venue aux bains de mer de La Franqui à l’été 1876, elle repart en laissant son fils Georges de Monfreid, jeune peintre de vingt-deux ans qui souhaite y passer la fin des vacances. En réalité, il est très épris d’Amélie, la fille des Bertrand, les propriétaires du domaine. Amélie est belle, veuve, plus âgée que lui mais elle éprouve à son égard une passion qu’elle sait définitive. Comment, malgré les différences de situation – les Bertrand n’ont pas la fortune des Monfreid – obtiendront-ils la bénédiction de Caroline ? Ils se marieront en octobre de l’année suivante et c’est à La Franqui que l’auteur du Capitaine à la casquette naîtra, en novembre 1879. Les navigations sur Le Follet et sur L’Amélie viennent pimenter ce récit de mille anecdotes savoureuses.

Le cap des trois frères (tome 4)

Résumé : La petite enfance d’Henry de Monfreid se déroule principalement chez ses grands-parents maternels à La Franqui. Ils adorent ce sauvageon épris de nature, attiré par la mer et qui fait toutes les bêtises du monde…
L’été, la famille se retrouve : Georges, Amélie, l’oncle Locamus. Après un orage conjugal, Georges doit affronter une tempête dans le Golfe de Gascogne alors qu’il essaie de ramener à Port-Vendres la goélette qu’il vient d’acheter…
L’été est riche d’aventures et de découverte : la confection du pain, les confitures, l’épisode du cochon, un naufrage…
Bientôt, il sera temps pour Henry de retrouver ses parents à Paris, et de reprendre le chemin de l’école…

Trois ouvrages que j’attends avec impatience, bien que je possède déjà les 2 derniers en édition originale…

Je lis actuellement un ouvrage passionnant et rare, De Maillol et Codet à Segalen, les Amitiés du peintre Georges-Daniel de Monfreid et ses reliques de Gauguin, de Jean Loize (1951)

Je reviens un peu sur un sujet déjà évoqué sur mon site. Le peintre Alexandre Antigna (1817-1878) présentait au Salon de 1875 (Paris), trois de ses oeuvres :

Sa femme, Marie-Hélène (Pettit, née à Melun) exposait :

Le Journal amusant du 22 mai 1875, nous présente une caricature d’un tableau attribué à Mlle Antigna, avec comme légende “Tant va la cruche à l’eau…  qu’à la fin elle s’emplit“.

© collection BNF

Fin 1978, le musée des Beaux Arts d’Orléans, organisait une exposition consacrée au peintre, originaire d’Orléans. A la fin du catalogue figure une reproduction noir et blanc de ce tableau qui n’était probablement pas exposé. Il s’agirait bien du tableau qui nous intéresse, représentant une fontaine qui se trouvait à la limite de Melun et de Trois-Moulins : Fontaine Sainte-Barbe, selon M et Mme Clayette.

Un ancien journaliste du Loiret, Louis Perret, melunais d’adoption, Ami du Vieux Maincy, s’était lancé dans une recherche sur ce tableau et sur cette fontaine. Il fit paraître dans la presse locale des appels pour retrouver des reproductions de cette fontaine. Il décèdera avant de finir sa recherche.

© catalogue de l’exposition Antigna de 1978, Musée d’Orléans

Les recherches continuent. On connait aujourd’hui quelques photos d’une fontaine à tête de lion, située rue de Trois-Moulins, un peu avant le pont de la Pénétrante. Difficile de faire un rapprochement. Si ce tableau date du premier salon où il fut exposé, il est probable qu’il a été peint de mémoire ou d’après des croquis, probablement pas sur place… La famille Antigna, ainsi que la famille de sa femme, habitaient Paris. C’est probablement un des dernier tableau de l’artiste. Il fut probablement aussi exposé à l’Exposition Universelle de Paris en 1878, année de décès du peintre.

Qu’est devenu ce tableau ? A ma connaissance, personne du Musée d’Orléans, ou à Melun, ne le sait…Il reste encore à voir si ce tableau figurait dans les 200 oeuvres de la vente après décès qui eu lieu mi juin 1878.

La période des voeux est aussi celle des bilans et des résolutions pour l’année à venir.

L’année 2011 n’aura pas été très productive sur mon site Internet. Cela ne veut pas dire qu’il ne se passe rien en coulisse. J’ai pas mal travaillé sur des sujets généalogiques en rapport avec mes ancêtres laitiers, mais aussi sur celle de la famille De Monfreid avec quelques documents intéressants.

Au sujet d’Henri de Monfreid, un article relatant la période laitière (1900-1910), sujet de mon exposition de l’an passé à Rubelles, paraîtra dans le prochain bulletin des Amis du Vieux Maincy (janvier ou février). Cela permettra aux personnes qui n’ont pu venir de mieux connaître cette période, et pour ceux qui se sont déplacés d’avoir un document (que l’on m’a pas mal réclamé)…

L’année 2012 devrait être aussi sous le signe de la famille De Monfreid, en m’intéressant plus à 2 personnages passionnant : Caroline, la grand-mère, et Georges De Monfreid, père d’Henri, peintre mais surtout grand ami de Gauguin, mais aussi de Maillol, Matisse…

C’est pour cette raison que je vous met cette vue de Corneilla (George-Daniel de Monfreid, 1925 (C) collection particuliers), que j’espère voir bientôt en réel, comme carte de voeux pour 2012.

Cela ne veut pas dire que j’abandonne notre région, je suis toujours à l’écoute de l’actualité du patrimoine. A ce sujet, je lance un appel : les bonnes volonté sont la bienvenue pour renforcer l’équipe des Amis du Vieux Maincy.
Je souhaiterais aussi finir une rénovation des pages de mon site, en les complétant par des données que j’ai accumulé mais que je n’ai pas encore eu le temps de publier (Cézanne à Melun…)…

Au sujet des orgues de Melun (ADOM) : après les réparations qui ont eu lieu à l’église Saint-Aspais, on peut penser que l’année 2012 sera importante pour le projet de construction d’une tribune destinée à accueillir un nouvel orgue dans cette église qui a perdu le sien à la libération (1944). Pas de tribune, pas d’orgue…

Après ce bilan et la présentation de mes projets, je vous souhaite mes Meilleurs Voeux pour 2012.

N’hésitez pas à me contacter pour me faire part d’actualités qui auraient pu m’échapper ou pour me faire partager des sujets qui vous intéressent sur le patrimoine de la région, les moulins, Monfreid…

Dans la famille Monfreid, je voudrais un petit-fils…

Par ce clin d’oeil, je voulais vous présenter le site commercial d’une branche Latham : Gisèle de Monfreid, 1ère fille d’Henri, auteur de “Mes secrets de la Mer rouge”, se marie avec François, fils d’un des pionnier de l’aviation Hubert Latham. Un de leur fils, Eric, achète avec sa femme, en 1984, le Château Saint-Estève dans les Corbières. Avec leur fils, ils y produisent des vins renommés. Parmi ceux-ci, on notera les cuvées Henry de Monfreid et Altaïr, en hommage à leur ancêtre.

www.chateau-saint-esteve.com

Si je parle de ce site, c’est qu’il présente les origines familiales où on retrouvera Henry et son père, George-Daniel. Une autre page “Sur les traces d’Henry” donne une liste intéressante des lieux de vies d’Henry dans le sud de la France.

Je n’ai pas voulu mettre “suite et fin” dans mon titre car nous espérons toujours trouver d’autres tableaux de Cézanne peints dans notre région.

Je reviens sur le post précédent : en recherchant des vues correspondant à ce tableau, j’ai retrouvé un article de 2 pages qui lui est consacré dans la brochure “Saint-Père de Melun : de l’abbaye à l’Hôtel du département” (1000-2000). L’identification de ce tableau avait été faite par M Jack Chambrin lors d’une exposition, au Musée de Melun, consacrée aux ponts, avec la présence du “Pont de Maincy” (en 1983).

Un 3e tableau a été identifié, il s’agirait d’une vue de Melun, peinte depuis les Miches au Mée. La photo ci-dessous ne respecte probablement pas les couleurs car elle provient d’un article sur papier journal (La République 20/01/2003) consacré à la restauration des balustrades du pont de Maincy, à Trois-Moulins.