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Henry de Monfreid, 1 an après…

Samedi, juin 11th, 2011

Il y a un an, j’étais en pleine préparation de mon exposition sur Henry de Monfreid à Trois-Moulins.

Dans, une semaine, dimanche 19 juin, ce sera la 14e édition de la Journée du Patrimoine de Pays & Journée des Moulins. Retrouvez le programme complet de cette année, avec comme thème, le Patrimoine caché : www.journeedupatrimoinedepays.com.

Comme je l’avais annoncé, les éditions GRASSET ont eu la bonne idée de rééditer les premiers tomes de la série autobiographique d’Henry de Monfreid : l’Envers de l’Aventure.

Disponibles depuis le 1er juin, je n’ai pour le moment reçu que le 2e à cause d’un aléas de distribution. Je peux quand même dire que, contrairement à ce que j’avais écrit, il ne s’agit pas d’une série format poche mais d’un beau livre, format 20,5 x 13cms.

Tome 1 : La Vocation de Caroline (ISBN 2246787475)

couverture 1

La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le IInd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet. 

Tome 2 : Caroline chez les bourgeois (ISBN 2246788765)

couverture 2

La couverture de ce 2e tome a perdu  son 2e titre : l’oncle Locamus, que l’on retrouve à l’intérieur. Le portrait en couverture est un tableau de George-Daniel De Monfreid : Portrait d’homme d’âge mûr (1876).

Caroline chez les bourgeois est la suite de l’aventure familiale des Monfreid, dans le droit fil de La vocation de Caroline. Sur fond de guerre franco-prussienne (1870), le petit George grandit, balloté de pensions en internat, entre un père absent et une mère distante. A Paris, il fréquente les ateliers, croise Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le sud, il fait la connaissance de celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. fresque d’une époque placée sous le signe de l’art et radiographie féroce du XIXe siècle finissant. 

J’attends avec impatience la suite des rééditions de cette série, initialement en 10 volumes…

Je publierais bientôt quelques réflexions personnelles basés sur mes propres recherches biographiques sur cette époque.

Réédition de l’Envers de l’Aventure (Grasset)

Mardi, avril 19th, 2011

Les éditions Grasset continuent la réédition des ouvrages d’Henry de Monfreid en petits formats.

Une bonne nouvelle, les prochains à paraître (début juin 2011) sont les 2 premiers tomes de la série l’Envers de l’Aventure.

Pour mémoire, cette série en 10 tomes raconte les débuts d’Henri de Monfreid, de la naissance de sa grand-mère Caroline, cantatrice, jusqu’à son départ pour l’Afrique, en 1911. Pour ma part, j’ai mis plusieurs années à reconstituer cette série en ouvrages d’occasion… Cette série a été mon livre de chevet pour reconstituer la période 1900-1911 sur laquelle j’ai pas mal travaillé…

L’envers de l’aventure, tome 1 : La vocation de Caroline (Henry De Monfreid)

La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le 2nd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet.

L’envers de l’aventure, tome 2 : L’oncle Locamus ou Caroline chez les bourgeois (Henry De Monfreid)

Dans L’Oncle Locamus, nous reprenons l’aventure familiale là où nous l’avions laissée. Sur fond de guerre franco-prussienne, le petit George grandit, ballotté de pensions en internats, entre un père absent et une mère distante. Etouffant dans le carcan bourgeois, il se voue très vite à la peinture. A Paris, il fréquente les ateliers, où il rencontre Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le Sud, il rencontre celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. Fresque d’une époque placée sous le signe de l’art, le deuxième volet de L’Envers de l’aventure est marqué par la figure tutélaire de l’oncle Locamus, musicien génial, humble dilettante et âme noble.

Manuscrits d’Henry de Monfreid

Mardi, avril 5th, 2011

jeudi 7 avril, 6 manuscrits d’Henry de Monfreid en vente aux enchères, à Paris (Drouot).

  • Les secrets de la mer Rouge : manuscrit autographe de 1er jet (estimation 30 à 35 000€)
  • La croisière du haschich : manuscrit autographe (estimation 28 à 30 000€)
  • La poursuite du Kaïpan : manuscrit autographe (estimation  15 à 18 000€)
  • La masque d’or du dernier négus : manuscrit autographe (estimation 8 à 10 000€)
  • La route interdite : manuscrits autographes 1ère et 2e versions (estimation 28 à 30 000€)
  • L’homme aux yeux de verre : manuscrit autographe (estimation 8 à 10 000€)

Voir site Binoche et Giquello

Exposition publique demain et jeudi matin

Soirée à la Société de Géographie

Mardi, mars 22nd, 2011

Sympathique soirée que cette projection, en avant-première, du documentaire “Nizwa, dans le sillage de Henry de Monfreid“.

Henry de Monfreid a donné l’envie de partir à de nombreux voyageurs. Ainsi, pendant cinq mois, le Nizwa, un boutre (bateau traditionnel arabe) a réalisé un voyage exceptionnel.
À son bord Jocelyn, le capitaine et l’équipage, Juliette, Pascal, Philippe, Simon et Vincent, suivent les indications de navigation qu’Henry a laissées dans ses lettres et ses journaux de bord.
Le départ se fait de Dubaï mais très vite c’est au Yémen, à Djibouti, en Erythrée, le long des côtes du Soudan et d’Egypte, qu’Henry de Monfreid entraîne Nizwa et son équipage.
Le portrait de l’aventurier ponctue ce voyage. Ses écrits permettent de trouver des escales, des mouillages et rappellent l’ambiance de la Mer Rouge entre 1911 et 1930. Nizwa, dans le sillage de Henry de Monfreid, croise ces deux aventures, celle d’un marin, à la fois contrebandier, pirate et commerçant et le voyage du boutre Nizwa qui traverse des lieux exceptionnels, parfois filmés pour la première fois.

Cette manifestation dans l’amphithéâtre de la Société de Géographie, en présence de petits-enfants du célèbre écrivain, était organisée en marge de l’exposition sur Henry de Monfreid, qui a lieu actuellement à la BnF (voir messages précédents).

Après une présentation du film par Mohamed Charbagi, le producteur, Vincent Dumesnil, le réalisateur, et un rappel de la vie de Monfreid par Jean-Claude Lepère, conservateur du musée Henry de Monfreid d’Ingrandes, le public a pu suivre les traces des navigations du célèbre aventurier au travers d’images actuelles mais aussi de films et photos d’époque, ainsi que de citations de textes de l’écrivain.

Après des applaudissements mérités, la soirée s’est terminée par un échange entre le réalisateur, une participante de cette expédition, et le public.

A l’issue de cette projection, j’entendais une personne dire qu’elle n’avait pas voulu parler en public des idées politiques de Monfreid, le classant dans la catégorie communiste. Un des intervenant lui a répondu, qu’au contraire, il n’y avait pas de sujets tabous et qu’il aurait volontiers répondu. Ayant moi même eu à répondre à propos d’idées préconçues : trafic d’esclave, fascisme…  je crois qu’il faut vraiment se remettre dans le contexte des faits cités. Henry donne d’ailleurs certaines réponses dans ces entretiens radiophoniques que l’on peut se procurer en CD (INA). Toujours concernant ces propos, je viens de découvrir une page qui paraît nouvelle sur le site officiel d’Henry de Monfreid, dans la rubrique actualité, Guillaume répond par avance aux questions les plus courantes : où sont les archives, trafics, politique… Je pense que c’est une très bonne chose, même si on peut difficilement savoir ce qu’il y avait vraiment dans la tête d’Henry…

Pour en revenir à l’exposition de la BnF, qui se terminera le 3 avril, le commissaire de l’exposition a décidé de donner les tirages photos exposés au Musée d’Ingrandes.

“Nizwa dans le sillage de Henry de Monfreid”

Jeudi, mars 17th, 2011

Dans le cadre de l’exposition Henry de Monfreid, de la BNF (22 février - 3 avril 2011), projection du film “Nizwa dans le sillage de Henry de Monfreid” en présence du réalisateur Vincent Dumesnil

Société de Géographie - IPAG -  Société des explorateurs français, 184 bld Saint-Germain 75006 Paris

21 mars 2011 à 19h

Participation aux frais : 5€. Entrée gratuite pour les membres de la Société de Géographie et pour les étudiants.
http://www.librairie-la-geographie.com/calendriergeographique,fr,8,8.cfm 

Partir avec (France Inter)

Vendredi, mars 4th, 2011

Ce soir (4 mars 2011), l’émission radiophonique de France Inter, Partir avec (Stéphanie Duncan) est consacrée à Henry de Monfreid et les secrets de la mer Rouge.

Invité : Daniel Grandclément, auteur d’une biographie de référence sur Henry de Monfreid, à l’occasion de l’exposition « Henry de Monfreid », qui se tient à la  BNF du 22 février au 03 avril 2011.

  • France Inter, de 21h à 21h50, le vendredi 4 mars 2011

Possibilité de réécouter l’émission pendant 30 jours : http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/partir-avec-stephanie-duncan/index.php?id=101258

Henry de Monfreid, l’écrivain voyageur à la BNF

Mardi, février 22nd, 2011

C’est aujourd’hui que commençait l’exposition Henry de Monfreid, l’écrivain voyageur à la BNF. J’ai pu y faire un tour dès ce matin.

affiche

Henry de Monfreid © BnF / Société de Géographie, ADAGP, 2011

L’exposition est simple, claire et très intéressante. Au mur des tirages photos d’après les négatifs sur plaques de verres, ramenés ou envoyés à son père, par le futur écrivain. Quelques aquarelles de l’écrivain, 3 journaux d’époques (1931 - 1935). Possibilité d’écouter des extraits sonores ou de voir des petits films qu’il a pu réaliser.

Le plus intéressant pour moi, sous vitrines, des lettres qu’il envoyait à son père ou à sa femme, à partir de 1911. Des carnets de notes, des croquis, un manuscrit…
On peut aussi voir quelques plaques photographiques, stéréoscopiques et colorisées par Henri lui même.
Sur son passeport de l’époque 1915, son visage est assez proche de celui que l’on distingue sur ma carte postale de la laiterie de Trois-Moulins (5 ans d’écart).

Je n’ai pas pu faire de photos, mais on voit quelques documents intéressants sur le site La lettre de la photographie.com

Je la recommande au Monfreidophiles, elle dure jusqu’au 3 avril (entrée gratuite, galerie des donateurs, site François Mitterand) voir post http://blog.3moulins.net/?p=484

Monfreid l’Aventureux (Joseph Kessel)

Vendredi, février 11th, 2011

Ce soir aura lieu, à Mérignac (33), une conférence sur Henry de Monfreid, donnée par son petit-fils Guillaume, à l’occasion d’une exposition sur le Yemen et l’Ethiopie et les écrivains Arthur Rimbaud et Henry de Monfreid (voir post).

Dans une dizaine de jours s’ouvrira à Paris, à la B.N.F., une exposition sur le fond documentaire d’Henry de Monfreid (voir post).

Afin de suivre cette actualité, correspondant au centième anniversaire de son départ pour l’Afrique, j’ajoute une page sur mon site avec la première parution publique concernant Henry de Monfreid : il s’agit du deuxième article d’une série consacrée aux Marchés d’Esclaves, écrit par un jeune journaliste Joseph Kessel, paru dans Le Matin en 1930.

Il m’a paru intéressant de faire connaître cet article qu’il faut remettre dans le contexte de l’époque (1930) : Henry a 52 ans, il est en Afrique depuis une vingtaine d’année et il n’a pas encore commencé à écrire. Son nom est encore inconnu du publique… Kessel installe déjà le mythe de l’Aventurier puisque ce deuxième article s’intitule Monfreid l’Aventureux

Exposition Henry de Monfreid (suite)

Vendredi, janvier 28th, 2011

A l’occasion de l’exposition Henry de Monfreid, de la BNF (voir post précédent), la Société de Géographie sort un numéro spécial de la revue La Géographie Terre des hommes.

couverture

Sommaire :

Editorial, par Brice Gruet

Henry de Monfreid, un homme, plusieurs vies, une documentation incomparable, par Guillaume de Monfreid
Voyage en Monfrédie, par Brice Gruet
Henry de Monfreid, l’aventure d’une vie, par Olivier Loiseaux
Monfreid et Rimbaud, même combat ?, par Guillaume de Monfreid
La tentation de l’Orient, par François Bellec
Champ et contre-champ. L’Orient de Monfreid (photographies d’Henry de Monfreid)…

La Géographie n° 1539 (hiver 2010)
Numéro spécial : Henry de Monfreid à la BNF
Paris, Société de Géographie, 2011. La Géographie n° 1539, 17 x 22,5 cm, 67 pages.

Pour se le procurer :

La Librairie de la Société de géographie

184, boulevard Saint-Germain
75006 Paris

www.librairie-la-geographie.com

Centenaire du départ en mer Rouge, d’Henry de Monfreid

Jeudi, janvier 27th, 2011

Chaque année qui arrive voit son lot de commémorations. En ce début d’année 2011, il y en a 2 qui m’intéressent particulièrement :

  • le centenaire de la mort du poète Gaston Couté, dont j’aurais l’occasion de reparler ;
  • le centenaire du départ en mer Rouge, d’Henry de Monfreid.
Henry de Monfreid
© BnF / Société de Géographie, ADAGP, 2011  

La Bibliothèque Nationale de France consacre, à cette occasion, une exposition à Henry de Monfreid (1879-1974) qui fut l’un des plus célèbres écrivains voyageurs du XXe siècle (du 22 février au 3 avril 2011).

Grâce au don fait par ses héritiers à la Société de Géographie d’un ensemble d’archives, correspondance, journaux de bord, photographies stéréoscopiques, films et enregistrements sonores de l’auteur, une centaine de documents est présentée dans la Galerie des donateurs (site François Mitterrand), illustrant ses principales aventures dans la Corne de l’Afrique et la mer Rouge.

Retrouvez les informations sur : le site de la BNF

Un article consacré à l’exposition et le communiqué de presse.