Henry de Monfreid, 1 an après…

Il y a un an, j’étais en pleine préparation de mon exposition sur Henry de Monfreid à Trois-Moulins.

Dans, une semaine, dimanche 19 juin, ce sera la 14e édition de la Journée du Patrimoine de Pays & Journée des Moulins. Retrouvez le programme complet de cette année, avec comme thème, le Patrimoine caché : www.journeedupatrimoinedepays.com.

Comme je l’avais annoncé, les éditions GRASSET ont eu la bonne idée de rééditer les premiers tomes de la série autobiographique d’Henry de Monfreid : l’Envers de l’Aventure.

Disponibles depuis le 1er juin, je n’ai pour le moment reçu que le 2e à cause d’un aléas de distribution. Je peux quand même dire que, contrairement à ce que j’avais écrit, il ne s’agit pas d’une série format poche mais d’un beau livre, format 20,5 x 13cms.

Tome 1 : La Vocation de Caroline (ISBN 2246787475)

couverture 1

La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le IInd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet. 

Tome 2 : Caroline chez les bourgeois (ISBN 2246788765)

couverture 2

La couverture de ce 2e tome a perdu  son 2e titre : l’oncle Locamus, que l’on retrouve à l’intérieur. Le portrait en couverture est un tableau de George-Daniel De Monfreid : Portrait d’homme d’âge mûr (1876).

Caroline chez les bourgeois est la suite de l’aventure familiale des Monfreid, dans le droit fil de La vocation de Caroline. Sur fond de guerre franco-prussienne (1870), le petit George grandit, balloté de pensions en internat, entre un père absent et une mère distante. A Paris, il fréquente les ateliers, croise Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le sud, il fait la connaissance de celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. fresque d’une époque placée sous le signe de l’art et radiographie féroce du XIXe siècle finissant. 

J’attends avec impatience la suite des rééditions de cette série, initialement en 10 volumes…

Je publierais bientôt quelques réflexions personnelles basés sur mes propres recherches biographiques sur cette époque.

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