Archive for the 'H. de Monfreid' Category

Meilleurs Voeux pour 2012

Samedi, décembre 31st, 2011

La période des voeux est aussi celle des bilans et des résolutions pour l’année à venir.

L’année 2011 n’aura pas été très productive sur mon site Internet. Cela ne veut pas dire qu’il ne se passe rien en coulisse. J’ai pas mal travaillé sur des sujets généalogiques en rapport avec mes ancêtres laitiers, mais aussi sur celle de la famille De Monfreid avec quelques documents intéressants.

Au sujet d’Henri de Monfreid, un article relatant la période laitière (1900-1910), sujet de mon exposition de l’an passé à Rubelles, paraîtra dans le prochain bulletin des Amis du Vieux Maincy (janvier ou février). Cela permettra aux personnes qui n’ont pu venir de mieux connaître cette période, et pour ceux qui se sont déplacés d’avoir un document (que l’on m’a pas mal réclamé)…

L’année 2012 devrait être aussi sous le signe de la famille De Monfreid, en m’intéressant plus à 2 personnages passionnant : Caroline, la grand-mère, et Georges De Monfreid, père d’Henri, peintre mais surtout grand ami de Gauguin, mais aussi de Maillol, Matisse

Vue sur Corneilla et le Canigou

C’est pour cette raison que je vous met cette vue de Corneilla (George-Daniel de Monfreid, 1925 (C) collection particuliers), que j’espère voir bientôt en réel, comme carte de voeux pour 2012.

Cela ne veut pas dire que j’abandonne notre région, je suis toujours à l’écoute de l’actualité du patrimoine. A ce sujet, je lance un appel : les bonnes volonté sont la bienvenue pour renforcer l’équipe des Amis du Vieux Maincy.
Je souhaiterais aussi finir une rénovation des pages de mon site, en les complétant par des données que j’ai accumulé mais que je n’ai pas encore eu le temps de publier (Cézanne à Melun…)…

Au sujet des orgues de Melun (ADOM) : après les réparations qui ont eu lieu à l’église Saint-Aspais, on peut penser que l’année 2012 sera importante pour le projet de construction d’une tribune destinée à accueillir un nouvel orgue dans cette église qui a perdu le sien à la libération (1944). Pas de tribune, pas d’orgue…

Après ce bilan et la présentation de mes projets, je vous souhaite mes Meilleurs Voeux pour 2012.

N’hésitez pas à me contacter pour me faire part d’actualités qui auraient pu m’échapper ou pour me faire partager des sujets qui vous intéressent sur le patrimoine de la région, les moulins, Monfreid…

Famille de Monfreid dans le sud de la France

Vendredi, décembre 30th, 2011

Dans la famille Monfreid, je voudrais un petit-fils…

Par ce clin d’oeil, je voulais vous présenter le site commercial d’une branche Latham : Gisèle de Monfreid, 1ère fille d’Henri, auteur de “Mes secrets de la Mer rouge”, se marie avec François, fils d’un des pionnier de l’aviation Hubert Latham. Un de leur fils, Eric, achète avec sa femme, en 1984, le Château Saint-Estève dans les Corbières. Avec leur fils, ils y produisent des vins renommés. Parmi ceux-ci, on notera les cuvées Henry de Monfreid et Altaïr, en hommage à leur ancêtre.

www.chateau-saint-esteve.com

Si je parle de ce site, c’est qu’il présente les origines familiales où on retrouvera Henry et son père, George-Daniel. Une autre page “Sur les traces d’Henry” donne une liste intéressante des lieux de vies d’Henry dans le sud de la France.

Lire en poche : Monfreid à l’honneur

Jeudi, septembre 29th, 2011

Pour sa 7e édition, le salon Lire en poche de Gradignan (près de Bordeaux) rend hommage à Henry de Monfreid avec une exposition consacrée à l’écrivain.

visuel

du 30 septembre au 2 octobre - Rez-de-jardin du Théâtre des 4 Saisons

En extérieur : exposition d’agrandissements photographiques d’Henry de Monfreid.

Aventurier et écrivain légendaire, Henry de Monfreid (1879-1974) a hanté pendant près de quarante ans les rivages de la mer Rouge et de la corne de l’Afrique. Son petit-fils Guillaume de Monfreid sera d’ailleurs présent sur cette 7e édition de Lire en Poche pour Une heure avec Guillaume de Monfreid, dimanche à midi.

(exposition de La Corderie Royale de Rochefort / Centre international de la mer)

Retrouvez le programme du salon : www.lireenpoche.fr

Il y a 50 ans, Henry de Monfreid à Melun

Vendredi, septembre 16th, 2011

Sur mon site j’avais reproduit un livret d’une conférence donnée par Henry de Monfreid à Melun. Il me manquait la date…

Grâce à notre ami Jean M., nous avons un article du journal La Liberté (Ve. 3 mars 61) qui relate cette conférence donnée à l’Eden, le cinéma melunais, le mardi 28 février 61.

photo article La Liberté

Dans l’article, que je reproduirais bientôt que j’ai reproduit avec le livret de conférence, aucune allusion à la période melunaise ou laitière de l’écrivain. Par contre, par des souvenirs familiaux, on peut dire que Louise et René Jonot ont pu parler et faire dédicacer un ouvrage lors de cette conférence…

Journées du Patrimoine (suite) : Monfreid

Mercredi, septembre 7th, 2011

Le thème des Journées du Patrimoine, pour cette 28e année, est ” le voyage du patrimoine “. Il est donc un peu normal qu’on nous parle d’Henry de Monfreid

Avec des bottes de 7 lieux, vous pourrez faire un saut jusqu’à La Franqui, commune de Leucate (Aude) :

La Franqui est la première station balnéaire de l’Aude, crée par la famille Bertrand, grands parents maternels d’Henry de Monfreid (aventurier et écrivain).

Au gré des lieux qu’il a fréquenté, au fil des pages où il raconte sa vie dans son village natal, découverte d’une autre facette de l’auteur des “Secrets de la Mer Rouge“.

Horaires : dimanche : 15h-17h (Gratuit)

Il y a 100 ans débutait l’Aventure…

Samedi, août 20th, 2011

Il y a 100 ans, un homme débarquait en côte française des Somalis, à Djibouti. Après 1 an de maladie et de convalescence dans les Pyrénées, il tournait le dos à ce qu’il appelait ses culs terreuses années. Il allait commencer une vie de commerce mais aussi d’aventures près de la mer Rouge. Cette vie, il nous la relatera à partir des années 1930, poussé par Joseph Kessel. Vous avez sans doute compris qu’il s’agissait d’Henry de Monfreid

Par les hasards du calendrier, je termine justement en ce moment un article sur les années difficiles d’avant l’Aventure, principalement sur ses activités de laitier (1903-1910). Cet article sortira début 2012 dans le bulletin des Amis du Vieux Maincy

Comme j’ai du mal à tourner la page, je me suis lancé dans un travail de généalogie, cherchant à lever le mystère de ses origines…

Henry de Monfreid, 1 an après…

Samedi, juin 11th, 2011

Il y a un an, j’étais en pleine préparation de mon exposition sur Henry de Monfreid à Trois-Moulins.

Dans, une semaine, dimanche 19 juin, ce sera la 14e édition de la Journée du Patrimoine de Pays & Journée des Moulins. Retrouvez le programme complet de cette année, avec comme thème, le Patrimoine caché : www.journeedupatrimoinedepays.com.

Comme je l’avais annoncé, les éditions GRASSET ont eu la bonne idée de rééditer les premiers tomes de la série autobiographique d’Henry de Monfreid : l’Envers de l’Aventure.

Disponibles depuis le 1er juin, je n’ai pour le moment reçu que le 2e à cause d’un aléas de distribution. Je peux quand même dire que, contrairement à ce que j’avais écrit, il ne s’agit pas d’une série format poche mais d’un beau livre, format 20,5 x 13cms.

Tome 1 : La Vocation de Caroline (ISBN 2246787475)

couverture 1

La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le IInd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet. 

Tome 2 : Caroline chez les bourgeois (ISBN 2246788765)

couverture 2

La couverture de ce 2e tome a perdu  son 2e titre : l’oncle Locamus, que l’on retrouve à l’intérieur. Le portrait en couverture est un tableau de George-Daniel De Monfreid : Portrait d’homme d’âge mûr (1876).

Caroline chez les bourgeois est la suite de l’aventure familiale des Monfreid, dans le droit fil de La vocation de Caroline. Sur fond de guerre franco-prussienne (1870), le petit George grandit, balloté de pensions en internat, entre un père absent et une mère distante. A Paris, il fréquente les ateliers, croise Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le sud, il fait la connaissance de celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. fresque d’une époque placée sous le signe de l’art et radiographie féroce du XIXe siècle finissant. 

J’attends avec impatience la suite des rééditions de cette série, initialement en 10 volumes…

Je publierais bientôt quelques réflexions personnelles basés sur mes propres recherches biographiques sur cette époque.

Réédition de l’Envers de l’Aventure (Grasset)

Mardi, avril 19th, 2011

Les éditions Grasset continuent la réédition des ouvrages d’Henry de Monfreid en petits formats.

Une bonne nouvelle, les prochains à paraître (début juin 2011) sont les 2 premiers tomes de la série l’Envers de l’Aventure.

Pour mémoire, cette série en 10 tomes raconte les débuts d’Henri de Monfreid, de la naissance de sa grand-mère Caroline, cantatrice, jusqu’à son départ pour l’Afrique, en 1911. Pour ma part, j’ai mis plusieurs années à reconstituer cette série en ouvrages d’occasion… Cette série a été mon livre de chevet pour reconstituer la période 1900-1911 sur laquelle j’ai pas mal travaillé…

L’envers de l’aventure, tome 1 : La vocation de Caroline (Henry De Monfreid)

La Vocation de Caroline est le premier volume de la série de romans autobiographiques d’Henry de Monfreid, L’Envers de l’aventure. Sans fard ni complaisance, l’auteur y évoque l’enfance et la jeunesse de sa grand-mère, Caroline, sous le 2nd Empire. Ou comment une jeune provinciale issue d’un milieu modeste, fille d’un républicain de 1848, orgueilleuse, égoïste, calculatrice, et néanmoins touchante par sa farouche volonté d’indépendance, fréquente un temps des aristocrates, envisage une carrière de cantatrice, épouse un commis de voyage médiocre, devient la maîtresse d’un riche industriel américain. Ils auront ensemble un enfant illégitime, George, le père d’Henry. Roman fondateur de la mythologie familiale, on y découvre l’origine du nom des Monfreid et de leur terre de Vernet.

L’envers de l’aventure, tome 2 : L’oncle Locamus ou Caroline chez les bourgeois (Henry De Monfreid)

Dans L’Oncle Locamus, nous reprenons l’aventure familiale là où nous l’avions laissée. Sur fond de guerre franco-prussienne, le petit George grandit, ballotté de pensions en internats, entre un père absent et une mère distante. Etouffant dans le carcan bourgeois, il se voue très vite à la peinture. A Paris, il fréquente les ateliers, où il rencontre Verlaine, Degas, Maillol… Lors de vacances dans le Sud, il rencontre celle qui sera la mère d’Henry, Amélie, une jeune femme envoûtante et fragile, déjà durement éprouvée par la vie. Fresque d’une époque placée sous le signe de l’art, le deuxième volet de L’Envers de l’aventure est marqué par la figure tutélaire de l’oncle Locamus, musicien génial, humble dilettante et âme noble.

Manuscrits d’Henry de Monfreid

Mardi, avril 5th, 2011

jeudi 7 avril, 6 manuscrits d’Henry de Monfreid en vente aux enchères, à Paris (Drouot).

  • Les secrets de la mer Rouge : manuscrit autographe de 1er jet (estimation 30 à 35 000€)
  • La croisière du haschich : manuscrit autographe (estimation 28 à 30 000€)
  • La poursuite du Kaïpan : manuscrit autographe (estimation  15 à 18 000€)
  • La masque d’or du dernier négus : manuscrit autographe (estimation 8 à 10 000€)
  • La route interdite : manuscrits autographes 1ère et 2e versions (estimation 28 à 30 000€)
  • L’homme aux yeux de verre : manuscrit autographe (estimation 8 à 10 000€)

Voir site Binoche et Giquello

Exposition publique demain et jeudi matin

Soirée à la Société de Géographie

Mardi, mars 22nd, 2011

Sympathique soirée que cette projection, en avant-première, du documentaire “Nizwa, dans le sillage de Henry de Monfreid“.

Henry de Monfreid a donné l’envie de partir à de nombreux voyageurs. Ainsi, pendant cinq mois, le Nizwa, un boutre (bateau traditionnel arabe) a réalisé un voyage exceptionnel.
À son bord Jocelyn, le capitaine et l’équipage, Juliette, Pascal, Philippe, Simon et Vincent, suivent les indications de navigation qu’Henry a laissées dans ses lettres et ses journaux de bord.
Le départ se fait de Dubaï mais très vite c’est au Yémen, à Djibouti, en Erythrée, le long des côtes du Soudan et d’Egypte, qu’Henry de Monfreid entraîne Nizwa et son équipage.
Le portrait de l’aventurier ponctue ce voyage. Ses écrits permettent de trouver des escales, des mouillages et rappellent l’ambiance de la Mer Rouge entre 1911 et 1930. Nizwa, dans le sillage de Henry de Monfreid, croise ces deux aventures, celle d’un marin, à la fois contrebandier, pirate et commerçant et le voyage du boutre Nizwa qui traverse des lieux exceptionnels, parfois filmés pour la première fois.

Cette manifestation dans l’amphithéâtre de la Société de Géographie, en présence de petits-enfants du célèbre écrivain, était organisée en marge de l’exposition sur Henry de Monfreid, qui a lieu actuellement à la BnF (voir messages précédents).

Après une présentation du film par Mohamed Charbagi, le producteur, Vincent Dumesnil, le réalisateur, et un rappel de la vie de Monfreid par Jean-Claude Lepère, conservateur du musée Henry de Monfreid d’Ingrandes, le public a pu suivre les traces des navigations du célèbre aventurier au travers d’images actuelles mais aussi de films et photos d’époque, ainsi que de citations de textes de l’écrivain.

Après des applaudissements mérités, la soirée s’est terminée par un échange entre le réalisateur, une participante de cette expédition, et le public.

A l’issue de cette projection, j’entendais une personne dire qu’elle n’avait pas voulu parler en public des idées politiques de Monfreid, le classant dans la catégorie communiste. Un des intervenant lui a répondu, qu’au contraire, il n’y avait pas de sujets tabous et qu’il aurait volontiers répondu. Ayant moi même eu à répondre à propos d’idées préconçues : trafic d’esclave, fascisme…  je crois qu’il faut vraiment se remettre dans le contexte des faits cités. Henry donne d’ailleurs certaines réponses dans ces entretiens radiophoniques que l’on peut se procurer en CD (INA). Toujours concernant ces propos, je viens de découvrir une page qui paraît nouvelle sur le site officiel d’Henry de Monfreid, dans la rubrique actualité, Guillaume répond par avance aux questions les plus courantes : où sont les archives, trafics, politique… Je pense que c’est une très bonne chose, même si on peut difficilement savoir ce qu’il y avait vraiment dans la tête d’Henry…

Pour en revenir à l’exposition de la BnF, qui se terminera le 3 avril, le commissaire de l’exposition a décidé de donner les tirages photos exposés au Musée d’Ingrandes.