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L’équipe des médiathèques de Melun a baptisé “Almont 2008″ un projet éducatif basé autour du patrimoine et de l’environnement de cette rivière qui traverse les quartiers nord de Melun (voir page ci contre “Almont 2008“).

Afin de découvrir l’histoire et connaître l’écosystème de ce cours d’eau, des classes de l’école Almont 1 et les centres sociaux (Almont et Mézereaux) ont suivi un cycle d’animations proposé par l’Astrolabe.

Octobre 2007 : l’Almont sur le terrain.

Equipés de bottes, épuisettes et loupes, encadrés par les animateurs de l’ASMSN, nos naturalistes en herbe ont arpenté le parc Spelthorne et étudié de près la faune et la flore des bords de l’Almont.

Février 2008 : l’Almont sur papier.

Nos archivistes en herbe ont découvert les documents iconographiques (plans, cartes postales anciennes) concernant l’histoire du quartier de l’Almont et de son cours d’eau lors d’une visite au service Patrimoine de la médiathèque et à celui des Archives de Melun.

Les jeunes ont visionné à la médiathèque trois documentaires issus de « Ma planète chérie » : le cycle de l’eau, le parcours d’une rivière et le fonctionnement d’une station d’épuration

En complément de ce cycle, des animations sont ouvertes à tous :

Expositions à l’Astrolabe

• Au fil de l’Almont

1ER AVRIL AU 21 MAI
Des Trois-Moulins à la Seine, suivez l’Almont et l’évolution de ses rives.
Vitrine, niveau 3.

• Il était une fois… l’Almont

15 AVRIL AU 15 MAI
Exposition des travaux réalisés par les jeunes de l’école Almont et des centres sociaux (maquettes en matières recyclées, affiches, photographies, projection de diaporamas).
Vitrine, niveau 0.

Ateliers d’écriture

Cours d’eau de l’Almont

Samedis 17, 24, 31 mai ; 7 juin 15h-18h (sur inscription)
La médiathèque de l’Almont vous propose un atelier promenade-écriture autour du cours d’eau de l’Almont. Venez vivre le plaisir d’écrire en groupe tout en cheminant le long du rû de l’Almont.
Atelier animé par Marie B Guérin de l’association CICLOP.

Contes

• Au fil de l’eau

Vendredi 23 mai 2008 20h
Contée pour tous à partir de 6 ans sur le thème de la rivière.
Centre social de l’Almont, rue Claude

Trouvé par hasard sur un site sur la vie Remoise, le décès du Vicomte Joseph Eugène DARU en 1888 au château de Trois-Moulins. A cette époque le château appartient aux héritiers du comte Franz de Champagny (1804-1882).

Après enquête, il s’avère que Joseph Eugène, vicomte Daru (1813-1888) est un beau-frère de François- Joseph de Nompère de Champagny, duc de Cadore (1804-1882).

Mercredi dernier, vers trois heures du soir, M. Monfreid, successeur de M. Mollereau, laitier à Trois-Moulins, revenait de Fouju avec sa voiture chargée de 200 litres de lait.
A son arrivée près de la bifurcation des routes de Champeaux et de Verneuil, son cheval prit peur d’une automobile qui passait en grande vitesse, s’emballa et dans un écart, renversa la voiture dans le fossé.
Le conducteur en a été quitte pour se relever avec une légère contusion et son cheval avec une écorchure sans gravité, mais hélas, du liquide crémeux, il ne restait pas une goutte dans les récipients, il se répandait en un long ruisseau dans le fossé.
Ce soir là, bon nombre de clients n’ont pas eu leur provision de lait, mais M. Monfreid avait du moins fait tout son possible pour les prévenir de l’incident qui lui cause un préjudice d’environ 50 francs.
Le chauffeur de l’automobile, dont le numéro n’a pu être relevé, a continué sa route sans s’occuper de l’accident dont il était cependant la cause, et qui aurait pu couter la vie au laitier.
On ne saurait trop blâmer de tels procédés.

Ce document m’a aimablement été communiqué par un membre du groupe « Au fil de l’eau, au fil du temps » de l’Université Inter-Ages de Melun. Il s’agit d’un extrait de la rubrique « Faits divers de Rubelles » d’un journal local de novembre 1909…

Avant de venir s’installer à Trois-Moulins, Henry de Monfreid nous indique dans ses ouvrages qu’il était à Fécamp où il produisait du beurre pour le compte de la laiterie Maggi. Il habitait près du port où il rêvait en regardant les bateaux…
Dans des papiers sur la laiterie que je viens de relire, il y a son adresse : Quai Guy de Maupassant, Fécamp. Il y vivait avec Lucie Dauvergne sa compagne de l’époque (marqué “son épouse” sur les documents).

Henry de Monfreid rachètera le commerce de la laiterie en septembre 1909. Il y aurait peut être quelque chose à envisager l’année prochaine à l’occasion de cet anniversaire…

Cette carte vient de se vendre… 4 acheteurs se sont manifestés…

Rassurez vous il y a une bonne nouvelle à la clé…

A suivre

J’ai trouvé en vente cette carte/photo représentant le matériel de la Laiterie de Trois-Moulins vers 1910.

Il s’agit d’une vue représentant le matériel de la laiterie, mis en scène dans le pré derrière la grange, sans doute en 1911. Sur cette photo, probablement les Leclère et plus surement le chien Ned (sur le dos du cheval)…

Je connais un autre exemplaire de cette carte mais en avoir un exemplaire serait appréciable pour pouvoir la reproduire et la présenter à des expositions.

Une nouvelle page : les tournées de ramassage de la laiterie de Trois-Moulins (http://3moulins.net/tournee.htm)

En avant-première, je vous annonce que Trois-Moulins sera au sommaire du prochain bulletin des Amis du Vieux Maincy.

En effet M. Lilian Louvet, qui a déjà collaboré avec moi, nous proposera un article sur le bâti de Trois-Moulins. Pour mémoire, M. Louvet s’intéresse à la vie de ses ancêtres dont certains étaient vignerons à Trois-Moulins. Il a déjà participé à une exposition à Maincy et c’est là que, sur son initiative, a eu lieu notre première rencontre. Membre du Cercle de Généalogie de Seine-et-Marne, des Amis du Vieux Maincy, des Amis de Vaux-le-Vicomte… malgré son éloignement géographique, il passe pas mal de temps aux Archives de Seine-et-Marne, de Melun… Nous nous tenons régulièrement informé de l’avancée de nos recherches sur Trois-Moulins.
On ne peut pas oublier l’apport de M. Lucas et de son association “les Amis du Vieux-Maincy” sur l’histoire du village de Trois-Moulins, repris dans les années 80 par Radio Melun et les médias locaux. J’ai toujours eu un grand respect pour ces travaux et encore aujourd’hui j’évite de succomber à la tentation de plagier ces informations…

J’ai pensé à une autre hypothèse (voir message http://blog.3moulins.net/?p=50) quand j’ai vu les dates de parution de l’ouvrage (1872) :

le Comte Franz de Champagny habitait le château de Trois-Moulins à cette époque, il avait été reçu à l’Académie en 1869. Monselet ne le portait pas dans son coeur, il avait été élu à la place de Théophile Gauthier et avait fait un discours de réception de Littré très humiliant. On peut se demander si parler de Trois-Moulins comme d’une maison close n’était pas une vengeance contre ce “clérical”…

Charles Monselet, poète et romancier français (1825-1888), fait de Trois-Moulins près de Melun une dépendance du “parc aux cerfs“* dans son roman : “les frères chantemesse” (1872) :

“… Frivolité était une des dépendances du Parc-aux-Cerfs. Ces dépendances, au nombre de trois ou quatre, étaient réparties autour de Paris dans un rayon de quinze lieues. Quelques esprits optimistes ont vainement essayé de ramener à des proportions innocentes cette trop fameuse institution du Parc-aux-Cerfs.
Un écrivain qui tenait ses renseignements d’une des pensionnaires mêmes de ce sérail, nous a transmis les détails les plus précis sur l’organisation d’une de ces maisons, – dite des Trois-Moulins, aux portes de Melun.
Tout s’y passait comme dans l’Orient, l’Orient du Sopha. Il y avait des bostangis, des baltagis, des agas.
Le château de Frivolité avait été organisé sur le modèle des Trois-Moulins. C’était le même service intérieur, un personnel également oriental”.

Faut-il y voir un rapport avec une certaine maison de la rue de Trois-Moulins ? Ou d’un autre lieu ? Ou est-ce une pure imagination de l’auteur…

*le Parc aux cerfs était le nom officiel d’un quartier de Versailles. Dans la petite histoire, il désigne un hôtel particulier où Louis XV rencontrait de jeunes maîtresses de passage avec la connivence de Mme de Pompadour