blogue du site ” 3moulins.net “

L’actualité est bien calme en ce moment, ou alors je passe à côté de plein de choses.

De mon côté, comme souvent, je travaille sur plusieurs sujets, je vous en reparlerais bientôt…

J’ai mis à jour la section ADOM (Amis de l’Orgue de Melun) avec les coordonnées pour se procurer le livret sur l’histoire de l’orgue Cavaillé-Coll, de Notre-Dame (Melun).

Comme je suis plongé aussi dans une généalogie, je voulais rendre hommage aux bénévoles qui se déplacent pour nous aux Archives : Marie, Liliane, Chantal, Brimeline, Martou et les autres… Ils (elles) nous rendent un réel service aux 4 coins de France.

Du côté de Monfreid, quelques petites choses en cours, ainsi que du côté de Maincy…

Pour vous faire patienter, une version de la chanson des Moulins morts, de Gaston Couté, par Laurent Zoppis (merci à Christian pour le lien). Le texte doit vous dire quelque chose, vous le voyez en haut de mon blog. Une version pas du tout mélancolique…

Pour bien commencer l’année, une info que l’on vient de me signaler : mon site (3moulins.net) et le site ami de Jean-Bernard Duval, sur la Chapelle-Rablais, sont cités dans la bibliographie du dernier ouvrage de Beaucarnot : “Rentrons chez nos ancêtres“.

J’attend de pouvoir le consulter, mais je suppose que, pour mon site, c’est dû à la présence d’une page sur un inventaire après-décès d’une famille de maraîchers (Petit) à Melun…

Une année qui commence bien. J’en profite pour vous souhaiter une Très bonne année…

J’ai travaillé sur les recensements de population disponibles sur le site des AD77 et j’ai essayé de reconstituer la population du village de Trois-Moulins. La plus grande difficulté vient de sa particularité, à cheval sur 3 communes. Il a fallu parcourir les registres de Maincy, Melun et Rubelles.

Il s’agit des recensements de 1836 à 1906, complétés par quelques actes de l’état-civil de Maincy ou Rubelles ou diverses données. Quelques personnes annexes au village ont été ajoutées.

L’orthographe des noms est très variable, d’où les variantes. Un des intérêts est de montrer les activités et les professions  des villageois…
Comme je ne savais pas trop comment exploiter les résultats, j’ai fait un essai avec mon logiciel de généalogie.

Je viens de publier ce résultat sur le site Planète-Généalogie, à la page de mon pseudo luciendes3m (www.planete-genealogie.fr/luciendes3m).

J’ai aussi publié sous une autre forme sur mon site www.3moulins.net/Trois-MoulinsHTML

Je verrais si je les publie aussi sur geneanet.
J’ai normalement respecté les critères de publication mais il se peut qu’il y ai des individus qui sont passés au travers. Signalez-les moi, je rectifierais.

Un évènement généalogique qui m’a échappé : l’ouverture des archives en ligne pour PARIS.

Il me semblait que cette ouverture était prévue pour 2010, c’est chose faite depuis fin décembre…

Vous pouvez retrouver l’état-civil jusqu’à 1902, avec reconstitution d’une partie des épisodes manquants (détruits). Vous accéderez aussi aux plan parcellaires et cadastraux du XIXe siècle.

Lien vers : les archives numérisées

L’interface n’est pas désagréable, on accède aux registres par date et par arrondissement. J’ai pu retrouver les actes que je recherchais, concernant la naissance de Lucien de Monfreid…

Les archives de l’Essonne sont en ligne depuis vendredi soir. Le lien qui conduit au site n’a pas été facile à trouver, il est situé tout en bas de la page d’accueil des archives, en petit (www.archives.essonne.fr). Espérons qu’il sera bientôt plus visible.

La recherche dans les listes des commune, pour les actes d’Etat-Civil est un peu différente que sur le site des AD77, mais pour la visualisation on retrouve à peu près la même interface. On retrouve aussi les recensements de population, avec des données plus récentes qu’en S&M.

Par contre, un grand Bravo : la visualisation des monographies d’instituteurs commandées à l’occasion du centenaire de la Révolution (1889) ou pour l’exposition universelle de 1900 (1899). Elles sont riches d’enseignement sur les communes et, pour les plus récentes, sont agrémentées de photos. Dommage que tous les instituteurs n’aient pas participé…

Qui a écrit cette pensée sur l’homme : «Il risque son bonheur pour être plus heureux» ?

ou sur la nationalité : « Nul homme ne naît Algérien, Anglais, Français que par hasard, mais la nature le fait naître avec l’amour de la vie» ?
Elles nous viennent d’un curé du temps des Philosophes, l’abbé Bienné. Vous les retrouverez sur un site ami consacré à l’histoire de Bombon (77).
J’ai déjà eu l’occasion d’en parler, mais à l’occasion de nouvelles pages sur l’histoire des Trayans, de la ferme des Epoisses, des curés de Bombon, sa présentation vient d’être refaite…
Le site de Jean Wilfart : j.wilfart.free.fr

La mise en ligne des archives de l’Essonne est pour bientôt. Depuis juillet, elles étaient annoncées pour la fin du 3e trimestre. Aujourd’hui la date est connue : 11 décembre 2009, en soirée (inauguration).

L’Essonne est un département jeune, anciennement sur le territoire de l’ex Seine-et-Oise. On trouvait déjà les tables décenales sur le site des archives des Yvelines.
D’après l’annonce, il y aura probablement :

• les registres d’état-civil,
• les plans du cadastre napoléonien,
• les recensements de population,
• les monographies communales

On les attendait depuis longtemps, elle seront disponibles à l’adresse : archives.essonne.fr.

Consultez l’annonce sur le site du Conseil Général

On peut maintenant consulter les registres de recensements de population de Seine-et-Marne, sur le site des Archives départementales.

Le plus récent accessible en ligne étant celui de 1906, je regarde et trouve sans surprise 2 frères Mollereau et leurs familles à Trois-Moulins (commune de Rubelles) ; 1901, Idem.

Je remonte encore de 5 ans et là, à ma grande surprise, pas de Mollereau ! Je réfléchis un peu et cherche sur Trois-Moulins, côté Maincy, puis Melun. C’est là que je retrouve un foyer Mollereau.

Pour comprendre, j’ai entrepris de remonter l’origine des Mollereau, à partir des registres d’Etats-Civil de Seine-et-Marne et de l’Yonne. J’ai pu confronter mes recherches rapides avec une génalogie, réalisée par un descendant.

Ces recherches amènent plus de questions que de réponses, mais elles remettent un peu en cause l’origine de la laiterie de Trois-Moulins.

Jusqu’à maintenant, et cité par Henry de Monfreid, les Mollereau étaient 2 frères (Adolphe et Emilien). Selon la tradition orale, et écrit sur les publicités, ils auraient créés la laiterie en 1889. Si on analyse, l’un avait 18 ans et l’autre 15. En cherchant, on trouve un autre frère, Charles, successivement maçon et laitier, qui avait 20 ans en 1889 et qui figure sur le recensement de 1896.

Le père était maçon et rien n’indique qu’il ai été laitier. Il vivait à Paris, dans un quartier où étaient situés des dépôts de lait en gros (exemple, laiterie de la Brie : Jonot & Cayron). Il est donné comme employé.
Ce n’est pas la première fois que l’origine de la laiterie est remise en cause, mais sans aucun document concret. Pierre-Olivier Fanica, dans son ouvrage de référence sur le lait (Le lait, la vache et le citadin), nous dit qu’il s’agissait d’une ancienne laiterie Lecomte (une des plus grande laiterie parisienne). Il m’a procuré un document de 1880, signé par un habitant de Moisenay, qui fait bien référence à la laiterie Lecomte mais je n’ai pas trouvé de lien avec Trois-Moulins, ni avec les Mollereau.
Aujourd’hui je peux seulement dire que les Mollereau habitaient Trois-Moulins, côté Melun, jusqu’en 1897. Il est possible que la laiterie était déjà située au Moulin du Roy et qu’ils logeaient en face (l’ancien meunier habitant encore l’habitation). Mais il est aussi possible que la laiterie ai commencé ailleurs sur Trois-Moulins (moulin du milieu ?).

Si quelqu’un trouve un complément à cette enquète, je suis preneur…

” L’état civil s’archive à Melun “ est le nom d’une exposition qui a lieu depuis le 24 avril 2009, dans les vitrines de la salle de lecture des Archives de Melun. Elle est consacrée aux documents les plus consultés : les documents d’état civil.

Cependant, certains restent inconnus même des plus fidèles généalogistes. Ces documents sont donc sortis des magasins d’archives où ils sont précieusement conservés et sont exposés. A vous de les découvrir…

Vitrines de la salle de lecture des Archives, 3ème étage de la médiathèque l’Astrolabe, Entrée libre

Base du monument aux morts d’Escardes (51)
“On ne passe pas, 6-7 septembre 1914″

Profitant d’une escapade dans la Marne, je suis passé sur les lieux de la disparition de Léa Jonot. Soldat au 39e RI, sur les documents administratifs, il est mentionné “disparu au combat à Esternay le 9 septembre 1914″.

De sources familiales et du fait de la présence de son nom sur le mémorial, on le pensait mort au combat à Courgivaux (51).

En analysant le carnet de route du régiment, il y eut un combat très important les 6 et 7 septembre 1914 à Escardes (51), soit à 2 kms de là. Les 8 et 9, le régiment continua sa route vers Montmirail, ce qui l’éloignait d’Esternay. Le 9, il n’est pas fait mention de tués  au combat.

Escardes est un charmant petit village, paisible, avec une sympathique église de campagne, à l’écart des grandes routes. Sur la mairie, où se tenait le régiment, 2 plaques commémorent les faits.

Le monument aux morts, situé à l’entrée du cimetière, rend hommage à ses enfants (4 noms) et à ses défenseurs (61 noms, ainsi que la mention de 34 inconnus…)

Il est parfois bon de sortir des grands lieux de commémorations officiels…