le Roi, l’Ecureuil et la Couleuvre

Qu’y a t’il derrière ce titre ?

  • si vous pensez à une fable de La Fontaine, vous approchez du lieu concerné,
  • si vous êtes de la région, vous aurez compris qu’associer roi et écureuil nous entraîne vers Nicolas Fouquet et donc Vaux-le-Vicomte

Ce titre est celui d’un téléfilm qui passera samedi et dimanche soir (5 et 6 mars 2011), sur France 3, à 20h30. Tourné en grande partie à Vaux-le-Vicomte, vous retrouverez :

En première partie,

12 Août 1652 La fronde a obtenu l’exil de Mazarin. Autour du jeune Louis XIV, on se dispute la préférence du Roi. Nicolas Fouquet est un charmeur, son esprit inventif et souple, son analyse rapide des situations pour tirer profit des opportunités, rendent Colbert, qui était son ami, de plus en plus envieux, coléreux et arrogant.

La cour se transforme en théâtre de jalousies, de convoitises et d’espionnage. Fouquet aide Mazarin, réhabilité, à retrouver sa fortune.

Quant à lui, il finit par réaliser son rêve d’enfance, construire son propre château « Vaux le Vicomte ». Il y organise une fête somptueuse en l’honneur de Louis XIV.Aveuglé par sa joie, il ne sent pas la menace qui pèse sur lui…

En seconde partie,

Après une fête luxueuse à Vaux le Vicomte, la jalousie de Louis XIV envers Fouquet est à son apogée. Louis XIV et Colbert ont organisé son arrestation. Cet homme brillant fait décidément trop d’ombre.

Un an après, Fouquet, enfermé à la Bastille, attend toujours son procès. Sa mère et sa femme se démènent auprès de ses anciens amis comme La Fontaine, la Marquise de Sévigné, afin de le soutenir, mais sans succès…

Colbert veut obtenir la condamnation à mort de son rival de toujours. Il n’obtiendra que son bannissement. Il usera de tout son pouvoir, le fera jeter en prison et n’hésitera pas à utiliser des moyens machiavéliques pour arriver à ses fins…

image du film
Produit par Nelly Kafsky - Réalisé par Laurent Heynemann
Coup de cœur du public (festival de Luchon) pour les comédiens Lorànt Deutsch et Thierry Frémont
Prix du scénario pour Didier Decoin et Laurent Heynemann

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