Lettres de la Mer Rouge

Hier soir, à 23h, ARTE nous repassait “Lettres de la Mer Rouge” tiré des lettres échangées par Henri de Monfreid, son père et Armgart. Je m’en suis aperçu un peu tard, je n’ai regardé que le début.
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A la différence de Secrets de la Mer Rouge, ce film raconte la vie de Monfreid, à partir de 1910.
J’ai cherché, je ne trouve pas ce téléfilm en DVD. Si quelqu’un a des infos, qu’il me contacte…

Il y a quand même une bonne nouvelle, ce téléfilm repasse le vendredi 18 décembre 2009 à 14h45′, sur Arte.

Ci joint la notice du film :

Épopée réaliste d’un aventurier épris de justice, Lettres de la mer Rouge nous entraîne sur les pas de l’écrivain-voyageur Henri de Monfreid. Une dénonciation subtile du colonialisme et, plus généralement, de l’exploitation humaine.

1911. À peine remis d’une fièvre qui a failli l’emporter, Henri de Monfreid prend conscience qu’il n’a encore rien fait de sa vie. Laissant derrière lui ses deux enfants et sa fidèle amie Armgart, il met le cap sur l’Empire français en Afrique. Pourtant, à Djibouti, il ne se sent pas à son aise au milieu des colons. En compagnie de Fatouma, une femme du pays qu’il a achetée, et d’Ali, son boy, Henri tourne alors le dos à une existence facile pour s’enfoncer dans des territoires inconnus…

Vivre libre
Ce récit d’aventures est avant tout celui d’un homme libre, méprisant les conventions bourgeoises et les préjugés raciaux de son époque. Fraîchement débarqué en Afrique, Henri de Monfreid ne peut se résoudre à fréquenter les Européens : “Je trouve notre race abâtardie”, lâche-t-il imprudemment au gouverneur de Djibouti. Peu à peu, la trajectoire que décrit cet explorateur des temps modernes devient quête initiatique : au contact d’Ali, qui a vite saisi que l’argent rend les hommes fous, et du continent africain qui le fascine, Henri rejette sa propre culture, comprenant que le colonialisme n’est qu’un avatar de la barbarie. Pour autant, les auteurs du film n’en font pas une figure héroïque, mais un être pétri de contradictions qui n’hésite pas à s’acheter les services d’une femme docile. Face à lui, Armgart, superbement campée par Élodie Navarre, incarne un autre esprit libre, bien en avance sur son époque : féministe avant l’heure, elle refuse d’appartenir à un homme et, tout comme Henri, n’a que mépris pour les convenances. Évitant les écueils du beau livre d’images et du manichéisme, ce film d’aventures s’ancre constamment dans la réalité : les premiers plans de Djibouti traduisent formidablement le choc brutal qu’éprouve un Occidental découvrant l’Afrique. Fidèle coscénariste d’André Téchiné, Gilles Taurand a ciselé des dialogues percutants qui échappent au piège des mots d’auteur. Profondément terrien, souvent émouvant, Arnaud Giovaninetti est un magnifique Henri de Monfreid.

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